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Quinzième volet de notre série sur les écoles numériques. Gobelins, l’école de l’image permet à des profils issus du design graphique comme de l’informatique de se professionnaliser dans la communication digitale. La créativité en plus.
Anne-Sophie Bellaiche
Réputée mondialement pour sa formation en cinéma d’animation, dont les élèves sont prisés par tous les grands studios de Disney à Dreamworks, Gobelins, l’école de l’image, a développé une vraie compétence dans la communication numérique. "A l’origine, nous sommes des spécialistes de l’image et aujourd’hui ces images vivent sur un ensemble de médias ou de produits qui vont de l’imprimé au web en passant par les mobiles, la tablette ou les objets connectés, explique Marie-France Zumofen, directrice générale adjointe de l’établissement. L’objectif est de faire passer des messages sur ces différents supports en tirant parti du potentiel de chacun."
En évoluant de l’image imprimé à la communication interactive, l’école intègre peu à peu toutes les problématiques du design, de l’expérience des utilisateurs, de l’interface hommes-machines, de la jouabilité. Avec toujours cette ambition d’excellence dans la qualité du rendu. Aujourd’hui elle se déploie sur deux sites et propose une large palette de formations qui vont de bac + 2 à bac +5 avec un souci constant : la professionnalisation. Elle est d’ailleurs inscrite dans les gênes de cette école consulaire qui dépend de la Chambre d’industrie et de commerce de Paris.
L’école en quelques chiffresDate de création : 1963
Recrutement : bac, bac + 2 ou bac + 4 suivant les formations (sur concours spécifique : dossier, oral, épreuves)
Durée des études : dans le département design numérique; 2 ans pour le diplôme de concepteur réalisateur multi-media ( CRMA); 1 an pour le master ingéniérie de la communication interactive (MICNI)
Type de diplôme : CRMA , titre RNCP niveau 2 ; MICNI, titre RNCP niveau 1
Coût : Gratuit pour le CRMA ( formation en apprentissage) ; 9 900 € pour le master MICNI
Salaires de sortie : Non communiqué
Nombre d’élèves : 700 dans toute l’école, 140 pour le département design graphique
Nombres d’anciens élèves : NC
Localisation : Noisy-le-Grand et Paris 13 ème
Durée obligatoire des stages : Mi-temps pour les deux formations CRMA et MCINI
Nombre de partenariats à l’étranger : 10 partenaires ( Allemagne, Angleterre, USA, Danemark, Hongrie)
Mutualisation des savoir-faire
En matière de numérique, la principale formation est celle de concepteur-réalisateur multimédia (CRMA) qui délivre un diplôme de niveau II selon le référentiel national des certifications professionnelles. Il débouche principalement sur les métiers du web design, la conception et le développement d’applications numériques et les nouveaux métiers qui se développent dans les studios (dispositifs connectés : arduino, capteurs, temps réels…). L’école propose aussi un master en un an d’ingénierie de la communication numérique interactive qui forme des chefs de projets.
L’école marche donc sur deux jambes : l’artistique et la technique. "Comme nous avons de nombreuses autres formations, nos élèves du département design numérique bénéficient des savoir-faire et des équipements dédiés aux autres élèves, en photo ou en animation", souligne Marie-France Zumofen. Ce que confirme Julie Flogeac en deuxième année de CRMA." J’ai adoré utiliser le studio son qui est surtout fréquenté par les élèves en cinéma d’animation, pour animer mes projets web", dit elle. Dans son département, comme dans toute l’école, la pédagogie a remisé au magasin des accessoires les cours théoriques. Les sessions alternent entre workshop où l’on se frotte à des techniques ou des problématiques et des ateliers où l’on réalise des projets. Hormis les coordinateurs, le corps professoral est entièrement composé de professionnels
"Nous avons des intervenants tous très spécialisés qui nous ouvrent à une foule de choses. Un workshop, par exemple, s’est déroulé avec un spécialiste du mapping video, une discipline qui permet d’habiller de manière interactive des bâtiments ou tous types de structures physiques", raconte Guillaume Lanier diplômé en juin dernier.
Diversité des profils
Les interactions sont riches grâce à la diversité du corps professoral mais aussi des élèves."Les jeudis après-midi sont libérés dans toute l’école pour que les élèves puissent collaborer quelle que soit leur formation", explique Marie-France Zumofen. Une ambition que Guillaume Lantier tempère en estimant que sa classe était un petit laboratoire à projets que n’ont pas vraiment fréquenté les élèves du département photo par exemple.
En revanche au sein de chaque formation, la mixité des profils est une réalité. Ainsi la formation de CRMA qui compte 40 élèves par promotion, réunit 20 développeurs et 20 designers graphiques. Tous les projets sont montés à 2 ou à 4 en mixant les deux profils artistiques et techniques. Une situation que les élèves retrouveront dans la vie active. Un monde qui ne leur est d’ailleurs pas étranger puisque cette formation, contrairement à celle du cinéma d’animation, se fait en alternance au rythme d’une semaine en entreprise suivie une semaine à l’école.
Le master, lui, se déroule sur 10 mois, 5 à l’école et 5 en entreprise. Les projets sur lesquels travaillent les élèves les mettent dans des conditions réelles. Leur créativité est au service d’associations ou d’institutions : un dispositif de promotion pour Act-up, une affiche pour un festival de jazz, une application mobile pour le Cube (centre de création numérique d’Issy les Moulineaux),... Résultat, le taux d’insertion est excellent : 81 % à 6 mois.
Une nouveauté : le laboratoire d’ergo design
Pour rester à la pointe de l’innovation, l’école compte sur ses intervenants et aussi sur son laboratoire interne d’ergo design inauguré en 2013. "Nous l’avons doté d’outils pour comprendre l’usage des produits. Un des outils permet ainsi de détecter les zones sur lesquels le regard va se focaliser en priorité sur un site ou une application", souligne Marie-France Zumofen. Le laboratoire peut aussi recruter des populations adéquates pour tester un projet, des personnes âgées ou des enfants selon la cible de la communication. En CRMA, la formation se conclut par un projet de fin d’études de 6 mois qui, s’il est pertinent et ses instigateurs entreprenants, pourra éventuellement rejoindre l’incubateur de la maison.
Guillaume Lanier, 23 ans, diplômé 2013 (formation CRMA), en partance pour un stage à Stockholm
"Chaque classe est un petit cocon"
"Aux Gobelins, ce qui est intéressant c’est que le développement est très lié au design. Moi, je venais d’un DUT services et réseaux. J’ai un profil développeur mais sur tous les projets nous travaillions en équipes avec des élèves qui sont des designers graphiques. La classe est très petite, 20 personnes, c’est comme un petit cocon de geeks. Il y a une excellente cohésion d’équipe. Ce qui m’a plu, c’est la diversité des projets grâce à la variété des intervenants. Ce sont tous des professionnels qui travaillent en agence ou en free-lance. Le moment fort, c’est le projet de fin d’études, nous avons travaillé dessus pendant 6 mois à quatre. Nous avons réalisé le prototype d’un réseau social pour voyageurs, qui permet de raconter ses voyages et ses rencontres. Il fonctionne sur une application mobile et un site internet. Pendant la formation de deux ans, je ne pouvais pas partir à l’international car j’étais comme tous mes camarades en alternance une semaine sur deux en entreprise. Mais après 4 mois de CDD au studio Grouck où j’avais fait mon apprentissage, je pars dans un programme international de stage sponsorisé par la CCI : Movil’ap. J’ai choisi en priorité la Suède prioritairement parce qu’ils sont très bons, mais je vais aussi candidater dans des boîtes à Amsterdam et à Londres."
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Gobelins forme des geeks artistiques et techniques
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