Happydemics lève 8 millions d’euros pour bousculer le marché des études d’opinion
Six mois après un tour de table de 5 millions d’euros, Happydemics veut poursuivre son développement en France et à l’international sur un marché des études d’opinion en pleine transformation.
Happydemics annonce avoir bouclé un tour de table de 8 millions d’euros et l’arrivée de deux nouveaux actionnaires, le fonds d’investissement Adelie et le cabinet de conseil indépendant Sia Partners. Ils rejoignent le family office Fair/e, ainsi que Laurent Ritter et Alexandre Yazdi, respectivement cofondateur et CEO de Voodoo, ainsi que d’autres investisseurs.
La start-up française avait levé 5 millions d’euros en juin dernier, 1,8 millions d'euros en 2017, puis 2 millions d'euros en 2018. Cet argent frais vise à conforter la position d’Happydemics en France et à poursuivre son déploiement à l’international, avec l’ouverture d’un troisième bureau à Londres et le recrutement de nouveaux collaborateurs.
Total, Danone ou encore BNP Paribas séduits
La jeune pousse, fondée en 2015 par Tarek Ouagguini et Nicolas Trabuc, a mis au point une plateforme technologique qui collecte et analyse de manière instantanée l’opinion de 3 milliards d’individus dans plus de 140 pays. Happydemics affirme avoir créé la solution la plus complète et innovante d’un marché encore dominé par "les méthodes de collectes dépassées fondées sur les panels".
La technologie permet de "capturer rapidement une diversité d’opinions de l’échelle locale à l’échelle mondiale, sans la limite de ces panels", insiste la start-up dans un communiqué. La plateforme permet une sélection des répondants "plus précise et robuste", en donnant accès instantanément à une diversité de sondés en France et à l’étranger, composée entre autres de cibles BtoB, jeunes et CSP+, qui sont traditionnellement difficiles d’accès dans les panels. Les résultats sont "des insights clairs et opérationnels issus d’opinions récoltées directement au sein des médias consultés par le public, sans rétribution".
Sa solution en matière de collecte et d’analyse de données d’opinion à l’échelle internationale a séduit des grands groupes français du CAC 40 comme Total, Danone ou encore BNP Paribas. Happydemics cible également les ETI, PME et start-up de divers secteurs comme l’e-commerce, le retail ou l’industrie.
Happydemics a renforcé sa gouvernance en recrutant Charlotte Taupin, ex-Chief Operating Officer et ancienne membre du board d’Ipsos France en qualité de directrice de la stratégie. La start-up enregistre une croissance de 400 % en 2020 et emploie 40 collaborateurs répartis entre Paris et Amsterdam.
SUR LE MÊME SUJET
Happydemics lève 8 millions d’euros pour bousculer le marché des études d’opinion
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
Réagir