Hootside lève 1,6 million d'euros pour s'imposer dans le secteur du jeu mobile en réalité augmentée

La start-up française Hootside lève 1,6 millions d’euros en série A. Une somme qu’elle exploitera pour parfaire sa solution de création de contenus en réalité augmentée et pour amorcer son internationalisation en Europe et en Amérique du Nord, où de premiers essais sont prévus.

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Hootside lève 1,6 million d'euros pour s'imposer dans le secteur du jeu mobile en réalité augmentée

Hootside (anciennement Augmenteo), start-up basée à Euratechnologies, annonce ce mercredi 29 janvier 2020 une levée de fonds de 1,6 million d’euros en série A. Ces fonds vont lui servir à développer son application de jeux en réalité augmentée et géolocalisés. L’entreprise s’est entourée pour ce faire des fonds Finovam Gestion, Nord France Amorçage, Nord Capital Investissement (via la poche Innovation dans le cadre du partenariat avec le Village by CA), ainsi que de partenaires bancaires dont le Crédit Agricole Nord de France, BNP Paribas, la Banque Populaire et BPI France.

Le Lillois entend exploiter cette somme pour se "concentrer sur [sa] réelle valeur ajoutée, l’innovation technologique et narrative dans les jeux vidéo". De nouvelles expériences immersives, telles que celle organisée à Aubagne en octobre sur la thématique Assassin's Creed, seront ainsi également proposées prochainement "dans d’autres lieux emblématiques".

BÂTIR UNE NARRATION IMMERSIVE

Action, visite interactive, chasse virtuelle… L'application mobile du studio héberge un catalogue de jeux en réalité augmentée accessibles partout en France. Il cherche à "faire un juste parallèle entre les expériences virtuelles et le mouvement Game For Change [qui défend l’utilisation du jeu vidéo dans le but promouvoir un changement social, écologique et culturel, N.D.L.R.]". En mettant le virtuel au service de certaines causes, Hootside a tissé des liens avec des acteurs tels que Reforestaction ou l’association Petits Princes. L’entreprise est aussi impliquée dans le dispositif gouvernemental autour du Pass Culture, adressé aux jeunes de 18 ans.

"Dans les années à venir, nous allons concevoir des expériences transmédias qui font communiquer le monde physique et le monde virtuel et, pourquoi pas, créer de nouvelles passerelles entre les jeux consoles et mobiles. Nous avons la volonté d’augmenter la réalité au sens propre du terme, en se servant de ce que tout le monde a dans sa poche : son téléphone, pour redécouvrir sa ville, être surpris au détour d’une rue en plongeant dans une narration immersive inédite et en pouvant interagir avec", a détaillé dans un communiqué Charlotte Landry, cofondatrice et directrice créative de Hootside.

CAPITALISER SUR LES NOUVELLES TECHNOLOGIES

Grâce à ce nouveau financement, le studio lillois veut "faire l’acquisition des droits d’exploitation de nouvelles licences populaires, dont la réputation n’est plus à faire" – à l'image d’Assassin’s Creed – et poursuivre ses travaux en matière de créations originales. Mais son développement passera également par son équipe, qu’elle prévoit de renforcer via "une vingtaine de recrutement d’ici à 2021". Ses investissements en matière de marketing devraient notamment augmenter afin de "mettre en lumière ses concepts innovants auprès du grand public".

L’entreprise entend, bien sûr, capitaliser sur l’arrivée sur le marché de la 5G pour enrichir son offre. Une technologie particulièrement adaptée pour les cas d’usage dans le domaine du jeu vidéo. D’autres nouveautés sont au programme, tels que la reconnaissance d’objets par NFC pour permettre "des interactions sans contact entre le monde physique et le jeu mobile"… et rendre l’expérience plus divertissante encore. D’ici à deux ans, une vingtaine d’expériences inédites devraient voir le jour dans l’application mobile autour de thématiques aussi variées que le cinéma, la bande dessinée ou le jeu vidéo.

Hootside n’a pas froid aux yeux : fort de premiers succès en France, la société ambitionne de s’internationaliser. Elle mènera des essais dans le reste de l’Europe et en Amérique du Nord en 2020. Elle devra s'y frotter à Niantic, la start-up à l'origine de Pokémon Go, qui nourrit les mêmes ambitions.

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