Tout le dossier Tout le dossier
-
Assurance
Assurance et objets connectés : les liaisons dangereuses
-
Assurance
Transformation digitale des assurances : qui fait quoi ?
-
Assurance
Le big data, un précieux allié pas si facile à maîtriser pour l'assurance
-
La pépite
Ignilife, la start-up qui exploite les objets connectés pour la prévention en santé
-
Assurance
Bluelinea, l'opérateur d'objets connectés de santé qui séduit les assurances
Ignilife, la start-up qui exploite les objets connectés pour la prévention en santé
Surfer sur les données générées par les wearables pour faire de la prévention santé sur mesure, c'est le pari réussi d'Ignilife.
Sa plateforme web et mobile a déjà séduit des géants de l'assurance maladie et compte 3 millions d'utilisateurs.
La start-up vient d'ailleurs de lever 1,4 million d'euros auprès du groupe Malakoff Médéric.
Lentilles connectées pour mesurer la glycémie, bracelet pour évaluer l’activité physique, casque pour surveiller la qualité du sommeil… les objets connectés collectent une quantité d’informations considérable sur la condition physique des individus. Une mine d’or qu'exploite la start-up Ignilife pour mener des actions de prévention santé.
Fondée au Luxembourg dans le cadre du programme européen Europe4Startups et implantée à Nice depuis 2014 au sein du pôle Paillon (Pasteur innovative living lab for Nice) dédié à l’e-santé, la start-up pilotée par Fabrice Pakin est partie de ce constat : 75% des dépenses santé sont dues aux maladies chroniques, quand 80% de ces pathologies pourraient être évitées par une bonne hygiène de vie et la détection des facteurs de risque. "Nous avons une approche basée sur la prévention individuelle. Grâce aux données remontées par les objets connectés et transmises par l'utilisateur (anonyme), on est capable de définir un profil de risque", explique Fabrice Pakin, PDG de Ignilife.
Un accompagnement personnalisé
A travers une plateforme web et mobile, Ignilife propose un accompagnement globale sur la santé, en prenant en compte la condition physique de l’assuré aussi bien que son état psychologique. "Nous avons des équipes de sociologues, de médecins, d’ingénieurs, de psychologues et de data scientist grâces auxquelles nous avons une approche holistique de l’individu. Avant de commencer une sensibilisation pour inciter l’assuré à arrêter de fumer ou à perdre du poids, par exemple, nous devons comprendre son état psychologique, détaille Fabrice Pakin.
La start-up se veut irréprochable, tant sur les conseils en santé, que sur la protection des données de l'utilisateur. "Les conseils, générés par algorithme, s'appuient sur des preuves scientifiques et l'algorithme a été validé par un comité de médecins", explique l'entrepreneur, qui a misé dès le début sur le cryptage et la séparation de l'hébergement des données médicales et de bien-être.
Déjà 3 millions d’assurés
La société, qui compte déjà 3 millions d’utilisateurs et connait une croissance exponentielle - son chiffre d'affaire est passé de 100 000 euros en 2014 à 1 million en 2015 -, n’a pas fini de séduire. La jeune pousse vient de lever 1,4 millions d’euros auprès du groupe paritaire et mutualiste Malakoff Médéric, qui détient désormais une participation de 35%. "L'investissement sera utilisé à 50% pour la R&D de notre plateforme, et sur l'internationalisation de notre offre. Nous existons déjà en trois langues". La société souhaite aussi aller vers l'accompagnement de patients atteints de multi-pathologies, en vu de faciliter le parcours de soins. Demain, Ignilife sera notre médecin de poche !
SUR LE MÊME SUJET
Ignilife, la start-up qui exploite les objets connectés pour la prévention en santé
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
RéagirPARCOURIR LE DOSSIER