"Il était plusieurs fois" surfe sur le marché de la seconde main pour les enfants
Déménagement, partenariats en B2B, recrutements : la start-up nantaise "Il était plusieurs fois" multiplie les projets sur le marché de la seconde main pour les 0 à 14 ans.
Dopé par le confinement et une prise de conscience "écologique" des parents, le marché de la "seconde main" pour les produits destinés aux enfants est en plein essor. C’est sur ce créneau que se positionne la start-up Il était plusieurs fois. "Nous achetons des vêtements de seconde main, mais nous voulons offrir à nos clients une expérience “première main“ en mettant l’accent sur la qualité des produits et du service", contextualise Marie de Longvilliers. Elle a initié ce projet en 2013 à Paris avant de rejoindre Nantes et de s’associer à Aude Viaud pour créer la start-up en 2016.
Contrairement à d’autres plateformes où la vente se fait directement entre les particuliers, c’est Il était plusieurs qui rachète les vêtements, livres et accessoires destinés aux enfants de 0 à 14 ans. "Nous avons établi une charte de critères. Un simulateur en ligne permet aux parents d’estimer le prix de rachat “cash “des articles qu’ils envoient, à nos frais, via un prestataire." La start-up a mis en place un réseau d’ambassadrices, chargées d’effectuer un tri à domicile et pour qui cela constitue une activité complémentaire.
Une chaîne logistique internalisée
Aujourd’hui, Il était plusieurs fois dispose d’un catalogue de 18 000 références en ligne. A Nantes, la start-up trie, sélectionne, repasse les articles avant de les mettre en ligne sur son site d'e-commerce. Elle gère cette chaine logistique internalisée dans son atelier de 500 m2. "Fin avril, nous déménageons dans un espace plus grand de 2 000 m2. Nous mettons 1 200 articles en mis en ligne par jour. Ce nombre doit doubler d’ici fin 2021."
Outre les particuliers, le catalogue d’Il était plusieurs fois sera renforcé d’articles émanant directement de marques pour enfants. "Des partenariats sont en cours de finalisation", précise Marie de Longvilliers, restant à ce stade discrète sur les noms des entreprises concernées. Depuis l’été 2020, la start-up a déjà doublé ses effectifs à 20 salariés. Une dizaine d’autres recrutements est prévue à moyen-terme pour suivre le développement de l’activité.
Réseaux sociaux et levée de fonds
Forte d’une communauté de près de 30 000 abonnés sur Facebook et 50 000 sur Instagram, Il était plusieurs fois mise sur les réseaux sociaux et le bouche-à-oreilles pour se faire connaître. Si son périmètre reste encore essentiellement français, la start-up commence à rayonner dans des pays limitrophes comme la Belgique, la Suisse ou le Luxembourg. Déjà accompagnée par le start-up studio Imagination Machine porté par Rob Spiro, Il était plusieurs fois prépare une levée de fonds d’ici fin 2021.
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