Illucity ouvre son deuxième parc de divertissement en réalité virtuelle à Marseille

Après Paris, Marseille ! Illucity, filiale d'Ymagis spécialisée dans l'exploitation de centres de divertissement en réalité virtuelle, ouvre un second établissement au cœur de la cité phocéenne. Une étape importante pour ce jeune acteur ambitieux, même si ses projets d'expansion ont été revus à la baisse.

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Illucity ouvre son deuxième parc de divertissement en réalité virtuelle à Marseille

Illucity, filiale du groupe français Ymagis, inaugure son deuxième parc de réalité virtuelle ce vendredi 18 octobre 2019. Il s'agit d'un lancement discret puisque la rue passante dans laquelle il se trouve (cours Lieutaud) est encore en travaux. Il reprend la formule Illucity éprouvée à Paris La Villette avec un espace de 850 m2 réparti sur trois étages.

Priorité aux expériences à plusieurs

Trois types d'expériences sont proposées. D'abord les jeux de tir multijoueurs, comme Toyland (Backlight) ou After-H (SmartVR), baptisés "laser game VR" par Illucity. Deux salles de 100 m2 chacune sont disponibles à l'étage supérieur pour ces jeux. On trouve ensuite les "escape games VR", répartis sur deux salles de 30 m2. Ils incluent des jeux comme Escape the Lost Pyramid et Beyond Medusa's Gate (Ubisoft), La Malédiction du Corsaire (Innerscape), Incarna, Nautilus (Myoken), ou encore Eclipse (Backlight) qui sera rejoint à l'avenir par Ascenders. Les tarifs pour ces jeux vont de 19,90 à 29,90 euros par personne.

Ces deux types d'expériences sont celles qui sont plébiscitées par le public d'Illucity à Paris, explique Nathan Reznik, le directeur général de la filiale. "C'est pour ces expériences que les clients viennent chez nous, pour jouer ensemble." Elles sont en conséquence favorisées par rapport aux expériences d'arcade, qui sont limitées pour le parc de Marseille à quatre box de 9 m2, plus un dernier espace polyvalent de 36 m2 qui peut à la fois servir pour l'arcade ou pour de l'escape game. Un espace de relaxation de 60 m2 complète le tout.

Au total, 28 casques peuvent être utilisés en simultané, avec jusqu'à 9 opérateurs œuvrant en même temps lors des rushs du week-end. Pour les jeux d'arcade, Illucity s'appuie sur le service Springboard VR, et propose des valeurs sûres comme Beat Saber, Space Pirate Trainer, Arizona Sunshine ou Skyfront VR. L'expérience musicale multijoueurs Ragnaröck, du studio lyonnais Wanadev, est aussi disponible. A noter que le parc de Paris La Villette a aussi été remanié pour prioriser les expériences à plusieurs, l'arcade servant plus à faire patienter les gens qu'autre chose. Les expériences Starbreeze ont par ailleurs disparu du roster.

Une expansion moins rapide que prévue

Si l'ouverture de ce second centre est une étape décisive, tout n'est pas rose au pays d'Illucity. L'ambition d'expansion ultra-rapide qu'affichait l'entreprise fin 2018 (l'ouverture de 8 à 10 parcs par an) a été revue à la baisse. "La rénovation du lieu que nous avons acheté à Marseille a pris beaucoup plus de temps que prévu", commente Nathan Reznik. Il reconnaît également que l'affluence du parc de Paris est "moindre qu'escompté à l'origine", même si elle reste acceptable. Autre déception : une adoption de la technologie par les complexes cinématographiques bien plus lente qu'espérée. Un premier lieu a récemment été ouvert à Athènes, en Grèce.

L'un des enseignements de cette première année d'exploitation est l'importance de l'offre à destination des entreprises, avec privatisation du lieu. Elle représente une part plus importante du chiffre d'affaires d'Illucity que ce à quoi s'attendait son dirigeant. Ces résultats les poussent à repenser leurs expériences pour mieux les adapter à ce genre d'offres (par exemple en proposant des sessions de jeu moins longues). Ce succès auprès des entreprises se ressent déjà à Marseille, où la concurrence est moindre qu'à Paris en matière de VR. "Enormément d'entreprises nous avaient déjà contacté avant l'ouverture", commente Nathan Reznik.

Malgré un démarrage plus lent que prévu, la vision d'Illucity reste la même : développer des "multiplexes de la VR" sur le territoire français et à l'international. L'entreprise continue donc de travailler avec des créateurs de contenu (principalement français) pour développer son catalogue d'expériences. Catalogue qu'il propose par ailleurs sous licence à d'autres exploitants dans les lieux où il n'est pas présent lui-même. L'enjeu est d'atteindre une masse de contenus disponibles suffisamment conséquente pour garantir des visites récurrentes de la part du public.

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