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Kalray se rêve en Nvidia Européen avec ses puces pour l'intelligence artificielle
Pépite fondée en 2008 en tant que spin-off du CEA-Leti, Kalray réalise des processeurs pour les nouveaux systèmes intelligents utilisés dans différents secteurs allant de l'industrie de la défense aux constructeurs automobiles en passant par les fabricants de serveurs.
C’est l’espoir de l’Europe dans les puces d’intelligence artificielle (IA). Kalray développe des processeurs de systèmes intelligents et rêve de devenir le Nvidia européen, accélérateur des traitements dans les datacenters, l’edge computing, la 5G, l’automobile ou encore les supercalculateurs.
Kalray a levé plus de 106 millions d'euros
Depuis sa création en 2008 à Grenoble par essaimage du CEA-Leti, cette pépite a levé plus de 106 millions d’euros. Elle compte une centaine de salariés et dispose de bureaux aux États-Unis et au Japon. Elle développe un nouveau type de processeurs à traitement massivement parallèle adaptés au traitement à la volée de grands flots de données pour des prises de décision critiques en temps réel.
Sa technologie intéresse des industriels de la défense et de l’aéronautique (Airbus, Safran, MBDA), des constructeurs automobiles (l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi) ou encore des fabricants de serveurs comme le strasbourgeois 2CRSI. Depuis début 2019, elle a noué un partenariat stratégique avec NXP pour imposer sa solution dans la conduite automobile assistée et autonome.
Vendre 100 000 cartes dans deux ans
Elle en est à sa deuxième génération de puce, Coolidge, et développe la suivante, Coolidge 2, avec un lancement prévu en 2022. Comme la puce actuelle, elle sera fabriquée chez le fondeur taïwanais TSMC en technologie de 16 nanomètres.
L’année 2021 s’annonce comme celle du départ de la production de volume, avec l’objectif de vendre 100 000 cartes dans deux ans pour les data centers. De quoi générer un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros entre mi-2021 et mi-2022, contre environ 1 million en 2020 réalisé exclusivement par la vente de cartes d’évaluation. Le démarrage du marché de la voiture intelligente, quasi monopolisé par Nvidia, est attendu en 2024.
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