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Kodak, sorti de la faillite, veut se concentrer sur le marché de l'imagerie numérique
Eastman Kodak, légende déchue de la photographie, est sorti mardi de la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites avec l'intention de se relancer sur le seul marché de l'imagerie numérique.
\ 06h47
Mis à jour 04 Sept. 2013
Mis à jour
04 septembre 2013
Le "nouveau" Kodak concentrera ses efforts sur des produits tels que l'impression numérique à grande vitesse ou l'impression sur des emballages flexibles destinés à des produits de grande consommation.
Fondée en 1880 par George Eastman, Kodak a été pendant des décennies le nom le plus connu du marché mondial de la photographie grand public. Mais après avoir raté le virage du numérique, l'entreprise avait dû déposer son bilan en janvier 2012.
La société sortie de la faillite prévoit un chiffre d'affaires de 2,5 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros) cette année, a déclaré son directeur général, Antonio Perez.
Avec plus de 60 000 salariés à son apogée, Kodak a été l'un des plus importants employeurs de l'Etat de New York et l'envolée des coûts des retraites de ses ex-employés a d'ailleurs fortement contribué à sa chute.
En avril, Antonio Perez avait conclu un accord avec le fonds de pension de ses retraités britanniques, qui lui réclamait jusqu'alors 2,8 milliards de dollars. Le fonds de pension, KPP, a repris une partie des activités du groupe, aujourd'hui regroupées au sein d'une nouvelle société, Kodak Alaris.
Pendant la restructuration, Antonio Perez, en poste depuis 2005 et qui a conservé son poste malgré le dépôt de bilan, a mis en vente un portefeuille d'environ 1 100 brevets dont il estimait initialement la valeur à un milliard de dollars.
Mais cette vente n'a rapporté que 525 millions, ce qui, selon des analystes, a obligé le groupe à vendre davantage d'activités que prévu initialement.
"Nous ne sommes pas le plus gros acteur du marché", a reconnu Antonio Perez mardi, "mais nous offrons la plus importante différenciation du marché."
(Reuters, par Nick Brown et Tanya Agrawal)
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