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L'accord Vivendi-Vodafone décrypté
Arbitre de l'affrontement entre Vodafone et Mannesmann, Vivendi sort de l'impasse en s'alliant avec le britannique. Reste à concrétiser l'ambition de créer le premier portail Internet européen.
Un double " V " de victoire brandi tour à tour par Jean-Marie Messier et par Chris Gent. C'est ainsi que les P-DG de Vivendi et de Vodafone ont symbolisé l'alliance entre leurs deux groupes annoncée dimanche à Paris. Une semaine avant la fin de l'OPE géante lancée par le britannique Vodafone sur l'allemand Mannesmann, Vivendi a donc tranché. Placé involontairement en arbitre de ce gigantesque bras de fer, le groupe français a opté pour celui qu'il considère être le vainqueur, Vodafone. Très courtisé, il a joué de sa non-intervention en faveur de Mannesmann pour négocier les termes d'un accord qui lui permet de sortir de l'impasse. Reste à prouver, dans les faits, l'ambition énoncée par Jean-Marie Messier de transformer Vivendi en " leader européen des services Internet accessibles aussi bien sur un écran de télévision, un téléphone mobile, un agenda électronique ou un PC ". 1. Créer un portail européen multimédia Le premier volet de cette alliance, qui ne sera concrétisée qu'en cas de succès de l'OPE, porte sur la création d'une société commune, connue sous le nom de code de MAP et chargée de concevoir un portail européen multi-accès. Selon Jean-Marie Messier, " ce portail offrira des services à plus de 70 millions de consommateurs européens. Et notre marque sera supérieure à tous les Yahoo ! du monde ". 70 millions ? Cette audience virtuelle s'obtient en additionnant les bases d'abonnés respectives des deux opérateurs. Vivendi joue sa carte de leader européen de la télévision payante avec Canal Plus et ses 14 millions d'abonnés, et il compte 7,7 millions d'abonnés à la téléphonie mobile en France avec SFR. Quant à Vodafone, après la fusion avec Mannesmann, il contrôlera 48 millions d'abonnés mobiles, dont 34 millions en Europe. Additionner des bases de clientèle est une chose. S'imposer comme un acteur majeur de l'Internet en Europe en est une autre. C'est tout l'enjeu de cette initiative commune. Vodafone, même s'il a tout récemment annoncé une initiative de portail mobile, est très en retrait sur Internet et souhaite combler son retard. Vivendi, pour sa part, en est à fédérer des initiatives menées au sein de plusieurs entités du groupe. Courant janvier, alors qu'AOL prenait le contrôle de TimeWarner, il a été décidé d'accélérer le pas. Une filiale, baptisée V.Net, a été créée pour rapprocher tous les projets de portail et de services Internet. Canal Plus, actionnaire à 50 % aux côtés de Vivendi, est appelée à jouer un rôle clé dans son développement. V.Net regroupe les fonds d'investissement @viso et Viventures, les sites portails d'Havas, le portail mobile de SFR i-media, Canal Numedia, et a accès à la base d'abonnés de Canal Plus, longtemps chasse gardée de la chaîne cryptée. C'est V.Net qui aura la charge d'exploiter les richesses éditoriales du groupe Vivendi pour créer, avec Vodafone, le portail Internet leader en Europe dont rêve Jean-Marie Messier. Dans ce domaine, tout reste encore à faire. La perspective de valoriser V.Net ou MAP (détenu à 50-50 par V.Net et Vodafone) en Bourse et de profiter de la monnaie Internet pour mener une politique offensive est bien sûr dans les têtes. Les valorisations des filiales Internet des opérateurs font des émules. 2. Partager les revenus liés au service La création d'un portail Internet répond à deux objectifs. D'une part, fidéliser des abonnés volages ; d'autre part, accroître le revenu généré par chaque client. Cette double problématique est partagée par les deux opérateurs. La spéculation sur le " prix " d'un abonné mobile à laquelle on a assisté ces derniers mois lors des tentatives de prise de contrôle d'opérateur mobile, par exemple, repose sur ce pari que le client accédera demain à de nouveaux services sur son téléphone mobile et qu'il sera prêt à dépenser plus que la simple communication téléphonique. Le portail Internet serait donc la clé pour accéder à de nouvelles sources de revenus, qu'ils soient publicitaires ou liés au commerce électronique. Vodafone et Vivendi ont donc décidé, avec la création de MAP, d'un partage de cette manne espérée. A ce titre, l'opérateur qui maîtrise l'accès au client, qu'il soit opérateur mobile ou chaîne de télévision payante, garde 100 % du chiffre d'affaires généré par les abonnements et les communications. Mais les revenus liés aux abonnements Internet et aux services, à la publicité et à l'e-commerce sont partagés à 50-50 entre l'opérateur d'accès et les détenteurs du portail. 3. Reprendre le contrôle de Cegetel Philippe Germond, directeur général de Cegetel, l'avait déclaré à plusieurs reprises : " Vivendi est prêt à accroître sa participation dans Cegetel, si l'opportunité s'en présente. " Jean-Marie Messier n'a donc pas laissé passer l'occasion. Il a négocié avec Chris Gent le partage des 15 % détenus par Mannesmann dans Cegetel. Ces 7,5 %, qui seront payés en cash à Vodafone, feront de Vivendi l'actionnaire majoritaire du deuxième opérateur de téléphonie fixe et mobile français, avec 51,5 %. Cette reprise en main de sa filiale est un soulagement pour le groupe français, empêtré dans un pacte d'actionnaires contraignant réunissant le britannique BT, l'américain SBC, Mannesmann et Vodafone. L'opération sera financée par les désinvestissements programmés de Vivendi dans le B-TP et l'immobilier. 4. Mettre en Bourse la téléphonie fixe Si Vodafone met la main sur Mannesmann, il va se retrouver avec des activités de téléphonie fixe en Allemagne, en Italie et en Autriche. Ce marché n'intéresse guère le britannique. Les deux partenaires de l'alliance ont donc décidé de fusionner ces réseaux de téléphonie fixe avec ceux de Cegetel et de créer une seule et même entité qui pourrait être introduite en Bourse. Cette issue apporterait une réponse aux interrogations suscitées par les difficultés rencontrées par Cegetel sur le marché de la téléphonie fixe et des services aux entreprises. Mais ces réseaux pourraient également intéresser BT. 5. Signer un pacte de non-agression Vivendi a choisi de s'allier avec un géant qui, lorsqu'il aura réussi son OPE sur Mannesmann, disposera d'une valorisation boursière cinq fois supérieure à la sienne. Chris Gent, son P-DG, a démontré toute son agressivité sur ce marché, en transformant le leader de la téléphonie mobile britannique en un leader mondial. Pour se protéger de cet appétit insatiable, Vivendi a donc adjoint au projet d'alliance un pacte de non-agression valable trois ans. Trois ans, c'est justement le temps que s'est donné Jean-Marie Messier pour coter la filiale environnement, et donc faire de Vivendi un groupe recentré sur les activités de communication. 6. Acquérir l'opérateur mobile britannique Orange ? " Rien, dans notre accord, n'empêcherait Vivendi d'être candidat à une reprise d'Orange. Nous en avons discuté avec Chris Gent ", a souligné Jean-Marie Messier. Chris Gent a immédiatement réagi en mettant un bémol : " Nous ne prévendons pas Orange. " Vivendi n'a jamais caché ses ambitions d'être opérateur de télécommunications hors des frontières. Le pacte d'actionnaires de Cegetel et l'endettement du groupe ne lui ont pas permis de concrétiser ses ambitions. Intéressé par la reprise d'Orange l'an dernier, le groupe français n'avait pu suivre les folles enchères remportées par Mannesmann. Une nouvelle chance se profile, alors que Vodafone s'est engagé à se défaire d'Orange s'il réussit à fusionner avec le géant allemand. Encore faudra-t-il s'imposer face aux concurrents, qui ne manqueront pas de se manifester. C'est-à- dire avoir les moyens de financer cette acquisition. Les deux partenaires ont aussi souligné qu'ils coopéreraient sur le marché de la téléphonie mobile, que ce soit par le biais d'achats groupés, de partage d'expériences ou de transfert de système d'information. Reste maintenant à Vodafone à concrétiser son OPE sur Mannesmann. En cas d'échec, la belle alliance franco-britannique serait lettre morte...
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