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Le Bitcoin, une monnaie privée dans la quête de l’économie réelle ou miroir aux alouettes ?
L’air de ne pas y toucher, Barclays lorgne sur le Bitcoin... et elle n'est pas la seule
Barclays, la monumentale banque britannique, s'intéresse de près à la technologie du Bitcoin, le crypto-monnaie si controversée.
Sera-t-il bientôt possible d’abonder un compte bancaire traditionnel avec une monnaie électronique ? Pas forcément.
Mais une révolution technique est peut-être en marche pour le secteur financier. Explications.
Sarah Sermondadaz
Un peu plus d’un an après les déclarations de Monoprix, qui songeait à autoriser le Bitcoin comme moyen de paiement (aucune action n'ayant fait suite à cette annonce à ce jour), Bitcoin continue d'intéresser les acteurs de l'économie. La banque britannique Barclays pourrait bien être la première grande banque à gérer des transactions en Bitcoins, selon le Sunday Times. Un projet phare, qui mobiliserait pas moins de 75 personnes sur deux sites de R&D distincts à Londres.
Une révolution à petits pas
Une véritable révolution, qui n'en est pour l'heure qu'à ses balbutiements. Barclays a ainsi précisé à ArsTechnica "qu'aucun Bitcoin ne transitera directement sur les systèmes bancaires [de la banque]", et que le projet actuel concerne en fait "une preuve de concept réalisée avec des associations caritatives, afin de comprendre comment les paiements en Bicoin peuvent aider la collecte et la mise à disposition des fonds". Alors, tempête dans un verre d'eau, ou premiers pas vers un véritable changement de paradigme pour le secteur ?
L'attention que Barclays porte au Bitcoin ne date pas d'hier. Dans son programme d'accélération dédié aux FinTech (technologies de l'information appliquées au secteur financier), la banque avait déjà parié sur Safello, start-up travaillant de très près sur le potentiel pour le domaine financier de la technologie du Bitcoin. Antony Jenkins, le PDG de Barclays, a déclaré lors d'une conférence en mars dernier que "le secteur bancaire n'avait pas encore perçu la portée révolutionnaire de la technologie, mais qu'il le réalisera à l'avenir". Une opinion également partagée par Duncan Niederauder, ancien directeur de NYSE Euronext : "Bitcoin n'est pas seulement une menace, c'est une opportunité potentielle. Si le train est en marche, il vaut mieux être le conducteur plutôt que de rester à quai", a-t-il ainsi affirmé en mars 2015 au Wall Street Journal.
Technologie gagnante pour les banques
C'est en particulier le blockchain (ou chaîne de blocs) à la base des crypto-monnaies, qui intéresse de très près les banquiers. Selon un rapport de juin 2015, co-signé par la banque d'innovation espagnole Santander, elle permettrait de réduire les coûts d'infrastructures de 20 milliards de dollars par an au total, pour peu que le secteur accepte une remise à plat de ses technologies actuelles. Au coeur d'une telle promesse ? Le procédé qui authentifie et inventorie les transactions réalisées grâce à la crypto-monnaie. Chaque unité de Bitcoin est en effet indissociable de son propre historique, rendant sa provenance infalsifiable. De quoi limiter le recours à des systèmes informatiques complexes et coûteux pour superviser le contrôle et la traçabilité des opérations... et faire économiser gros aux acteurs financiers.
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