
Pour BlackBerry, la descente aux enfers continue. Après l’annonce cet été de sa mise en vente, le Canadien vient de présenter un plan de 4500 suppressions de postes, soit 40% de ses effectifs. Il faut dire que les résultats de son seul dernier trimestre enfoncent le clou d’une situation désespérée. Près d’un milliard de dollars de pertes d’exploitation ne lui laissent pas le choix. Il faut dire que malgré une totale refonte de ses smartphones, ses tout nouveaux Z10 lancés en début d’année ne décollent pas. Difficile de penser qu’ils aient la moindre chance face aux nouveaux iPhones, aux smartphones de Samsung et même aux Lumia désormais dans le giron de Microsoft. Ce dernier était d’ailleurs en tête de liste des acheteurs potentiels de Blackberry.
Pas d'acquéreur potentiel crédible
Autant dire qu’aujourd’hui il y a peu de chance qu’il avale un autre fabricant de mobiles. Et quoiqu’il en soit, l’aggravation de la situation du canadien n’attire pas pléthore de candidats au rachat. La rumeur d’une acquisition par Mark Lazaridis, l'un des deux co-fondateurs poussés dehors par les marchés en 2012, n’est sans doute pas pour rassurer. C’est plutôt une vente par appartements qui se profile puisque le canadien a déjà annoncé se recentrer sur l’entreprise. Si Blackberry survit, ce sera sans nul doute sous la forme d’une société de services B2B. Mais plus jamais comme le fabricant de smartphones que l’on a connu.
Emmanuelle Delsol
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