
L’Écume des jours, l’adaptation du mythique roman de Boris Vian par Michel Gondry, sort dans les salles françaises ce mercredi 24 avril. Pour la première fois, l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), a décidé d’accompagner "ceux qui rêvent, qui imaginent, qui inventent" en devenant partenaire de ce film, riche en innovations techniques.
Via son site événementiel aupaysdesinventions.inpi.fr, en ligne depuis le 1er mars 2013, l’INPI a invité les internautes à partager les coulisses de la réalisation de L’Écume des jours.
"À l’origine de toute innovation, il y a une idée. La concrétisation de cette idée mobilise des femmes et des hommes, des métiers et des compétences, des savoir-faire et des expériences. De ces rencontres naît l’innovation. La propriété industrielle la formalise et la protège." Ces mots placés en ouverture du site sont ceux d’Yves Lapierre, directeur général de l’INPI.
Interactif et riche en contenu, Aupaysdesinventions.inpi.fr transporte l’internaute au sein de cinq univers : l’Écume des jours, les innovations, le cinéma, la musique et l’automobile.
Dans chacun de ces univers, des contenus conçus spécialement par l’INPI sont disponibles : du making-of du film à l’histoire des grandes inventions en passant par des interviews exclusives.
Des centres d'intérêt communs
Dans l’onglet intitulé "Bricoleur VS Ingénieur", deux modes de pensée s’affrontent. "Le bricoleur prend ce qui lui tombe sous la main et construit au gré des opportunités", lit-on sur le site, "l’ingénieur, lui, est plus conceptuel. Les outils comme ses actions doivent avoir un sens prédéfini : il conçoit à l’avance les moyens nécessaires à son projet. L’ingénieur a donc un projet."
Plus loin, un diaporama résume deux siècles d’innovations. Une quinzaine de marques et brevets comme Peugeot, le récepteur radio ou encore la cocotte-minute.
Le but du site est finalement de résumer les points en commun entre l’INPI, l’ingénieur-poète Boris Vian et le réalisateur bricoleur Michel Gondry.
En effet, le petit-fils de l’inventeur du Clavioline, un des tout premiers synthétiseurs sonores en 1947, et fils d’un électronicien et informaticien, a dû faire appel à toute son ingéniosité pour mettre en place l’histoire d’amour entre Colin et Cholé dans un monde irréel et loufoque.
L'inventivité est au rendez-vous dans le roman de Boris Vian. L’exemple le plus marquant : le pianocktail, contraction de piano et cocktail, un instrument de musique qui permet de réaliser un cocktail pour chaque mélodie jouée, dont le goût correspond aux sensations éveillées par la musique.
Elena Bizzotto
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