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L’EEMI, le web version e-commerce
Dix-huitième volet de notre série sur les écoles du numérique : l’EEMI. Ouverte par trois grands noms d’internet en 2011, elle forme en trois ans aux métiers de l’e-commerce. Deux ans de plus permettent de décrocher un master avec Grenoble EM, une plus-value bienvenue.
"Une école conçue pour les entreprises." Et par les entreprises, serait-on tenté d’ajouter. Au quatrième étage du Palais Brongniart, ex temple de la Bourse, le slogan sonne bien. Il claquera plusieurs fois dans la bouche de la directrice de l’EEMI, Stéphanie de Kerdrel. Venue du monde de l’éducation, la directrice est l’exception, la pédagogue de la bande. Cette école du web a en effet été ouverte en septembre 2011 par trois grands noms d’internet : Jacques-Antoine Granjon, patron de vente-privee.com, Xavier Niel, dirigeant de Free et Marc Simoncini, fondateur de Meetic. Face aux difficultés à trouver les compétences dont ils avaient besoin, ces entrepreneurs ont créé une école pour leurs métiers du web, très tournée vers l’ e-commerce.
En première année, tronc commun pour tout le monde. Découverte des bases de la technique, de l’image, du monde de l’entreprise, du e-marketing. "On transforme les objectifs métiers en objectifs pédagogiques", explique Stéphanie de Kerdrel. C’est encore assez scolaire, période de transition après le lycée. Un stage de fin d’année de deux mois permet de valider la spécialisation choisie pour les deux années suivantes.
Se frotter vite au monde de l’entreprise
Trois parcours sont alors possibles : webdesign et graphisme, programmation et développement web, e-marketing et communication. En deuxième année, la moitié des cours portent sur sa spécialité, en troisième année, les deux tiers. Un pied est toujours gardé dans les autres spécialisations, notamment grâce aux travaux en groupe, sur projets. Lesquels consistent le plus souvent à créer un site d’e-commerce. En troisième année, alors que la sortie de l’école approche, les élèves suivent des cours d’entreprenariat, apprennent à lever des fonds, etc. Très peu d’enseignants à proprement parler assurent les cours, ce sont plutôt des professionnels qui transmettent leur savoir-faire. Le cursus est donc bien adapté aux jeunes qui veulent vite se frotter au monde de l’entreprise.L’école en quelques chiffres : Ecole européenne des métiers de l’internet
Date de création : septembre 2011
Recrutement : bacs généraux et technologiques, ou bac +1, sur dossier et entretien ; après un bac+3 pour le master
Durée des études : 3 ou 5 ans
Diplôme : bachelor non reconnu par l’Etat ; master reconnu
Coût (2013) : 8000 euros par an pendant trois ans
Nombre d’élèves en 2013-2014 : 320
Localisation : Paris
Durée obligatoire des stages : 12 mois sur 3 ans, puis alternance
Nombre de partenariats à l’étranger : zéro pour le bachelor, un pour le master
La scolarité coûte 8 000 euros par an pendant trois ans. Pas négligeable, quand on sait que la moitié de la troisième année se déroule en stage… "Ce stage de six mois est très apprécié des entreprises et permet à nos étudiants de réellement progresser", se défend la directrice de l’école. Les trois entreprises marraines accueillent évidemment des stagiaires - environ 15% des élèves - , mais font aussi jouer leur réseau. Orange, BNP Paribas, Alcatel, Oracle et les agences web sont intéressés par ces futurs community managers, web marketeurs, développeurs, web designers… Nouveau secteur, pour les futurs diplômés : le luxe, qui se met au e-commerce. "On leur rappelle que les grandes entreprises industrielles ont, elles aussi, besoin d’eux", précise Stéphanie de Kerdrel. Avec un succès tout relatif…
Possibilité de prolonger deux ans en master
Une très bonne nouvelle est tombée pour l’école depuis sa création : elle a décroché un partenariat avec Grenoble Ecole de management, pour former ses étudiants deux années de plus, dans un master "manager des systèmes d’information, spécialité web". Double avantage : le diplôme sera reconnu par l’Etat, alors que le bachelor en 3 ans ne le sera qu’au bout de trois promotions, et la réputation de l’école grenobloise, qui n’est plus à faire dans le management des nouvelles technologies, rejaillira sur l’EEMI.
Le master est proposé en alternance, garantissant une bonne insertion sur le marché du travail. Et non seulement l’entreprise paie les frais de scolarité, mais l’étudiant est rémunéré. Une première classe de master a démarré à la rentrée 2013, avec des élèves recrutés hors de l’école. En effet, les premiers diplômés de niveau bachelor ne sortiront de l’EEMI qu’à la fin de l’année.
Cécile Maillard
"Le côté professionnel de l’école me rassure pour mon entrée sur le marché du travail"
Audrey Avenel, 19 ans, en deuxième année, spécialité marketing
"Après un bac ES, je visais une école de commerce ou de communication, mais c’est plutôt bouché, côté emploi. Le côté très professionnel de l’EEMI m’a bien plu, il me rassure pour mon entrée sur le marché du travail. En entrant, je savais que je voulais faire la spécialisation marketing, et la première année ne m’a pas fait changer d’avis, même si j’ai bien aimé découvrir le développement et le design. J’adorerais poursuivre dans le master de management des systèmes d’information, mais tout le monde ne sera pas pris ! J’ai fait mon stage dans une agence de publicité, dans le département digital, et c’est l’e-publicité qui m’intéresse. Dans l’idéal, j’aimerais créer mon entreprise, mais on verra plus tard."
Plus d’informations sur le classement des écoles du numérique 2014
L’EEMI, le web version e-commerce
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