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21e épisode de notre série sur les écoles du numérique : l’Efrei, école d’ingénieurs en cinq ans du sud de Paris. Se revendiquant comme une généraliste du numérique, l’école met l’accent sur l’international et l’approche entrepreneuriale.
Cécile Maillard
Mis à jour
21 mars 2014
Au pied d’une grande barre d’immeubles, les décibels de la sono emplissent la grande pelouse du campus tout en longueur de l’Efrei, à Villejuif (Val-de-Marne), au sud de Paris. Un peu plus loin, au calme derrière une ancienne usine en briques rouges transformée en amphithéâtres et laboratoires, au pied de l’incubateur installé dans un petit pavillon de banlieue, un groupe d’une dizaine d’étudiants travaille en anglais, au soleil.
Ce mercredi de mi-mars, l’Efrei organise sa journée internationale. Les établissements partenaires de l’école d’ingénieurs viennent présenter leurs cursus, des ateliers sont organisés pour aider les étudiants à trouver un stage à l’étranger, un atelier gastronomie promet de belles découvertes gustatives. Dans cette école où les filles se font désirer, une jeune Japonaise en kimono traditionnel pose patiemment avec les étudiants qui le souhaitent, pour une photo immortalisant le rapprochement des continents et des savoirs... Dans le hall, derrière elle, un écran localise sur une Google Map les pays d’origine des étudiants étrangers de l’Efrei.
L’école en quelques chiffres
Date de création : 1936
Recrutement
Post-bac : concours Alpha pour les bacs S, STI2D, ES (spé maths). En 3e année : sur concours + oral pour les classes prépas, sur dossier et entretien pour les DUT, BTS, PACES, licences…
Durée des études : 5 ans
Diplôme : Ingénieur
Coût (2014) : 39820 euros les cinq ans ; 24860 euros les trois ans ;
Salaire de sortie : 38 800 euros bruts annuels
Nombre d’élèves en 2013-2014 : 1070
Nombre d’anciens élèves : 7600
Localisation : Villejuif (Val-de-Marne)
Durée obligatoire des stages : 12 mois
Nombre de partenariats à l’étranger : 70
Possibilité de suivre cinq années de formation en anglais
C’est une des directions prise depuis une dizaine d’années par la direction : développer l’internationalisation d’une école d’ingénieurs née en 1936 au cœur de la montagne Sainte-Geneviève, à Paris. La formation dure cinq ans, l’école accueillant autant d’élèves en première année, après le bac, qu’en troisième année, après une prépa, un BTS ou un DUT. Pour obtenir le diplôme, deux séjours à l’étranger sont obligatoires, l’un de trois mois en troisième année en Angleterre, Malaisie ou Etats-Unis (Inde bientôt), l’autre dans une entreprise ou un laboratoire étranger.
L’école propose également 28 doubles diplômes de niveau master dans neuf universités partenaires. A Villejuif, deux spécialisations de deuxième et troisième années sont intégralement enseignées en anglais, pendant deux ans, et accueillent autant d’élèves français qu’étrangers. A la rentrée 2014, ce sont les cinq années d’études qui seront proposées en anglais !
Former des ingénieurs opérationnels
Pour se conformer au cursus LMD (licence, master, doctorat) européen, l’école a organisé sa formation en trois années dites de licence, et deux années dites de master. Les trois premières années, les enseignements sont communs à tous. Seule nuance : les élèves qui entrent à l’Efrei en troisième année doivent rattraper certaines compétences numériques, et sont regroupés dans des classes spécifiques pendant un an. Durant ces trois premières années, les trois quarts des cours sont scientifiques et techniques (maths, physique et électronique, informatique), le quart restant étant consacré aux sciences humaines et sociales.
"Le cycle master prépare davantage à la vie professionnelle. Il faut former des ingénieurs immédiatement opérationnels en entreprise", explique Nicolas Flasque, directeur des études. Pour la rentrée 2014, l’Efrei a redécoupé ses majeures des deux dernières années. L’école en proposera quatre : deux relativement généralistes, système d’information et ingénierie logicielle ; deux plus spécialisées, finance de marché et imagerie et réalité virtuelle. Exit la majeure consacrée aux réseaux, "car cette thématique transversale est devenue générale, notamment présente dans les deux majeures généralistes", souligne Nicolas Sicard, responsable du cycle master. En 2015, des modules à la carte seront proposés en cinquième année, permettant aux élèves de se spécialiser en fonction de leur attirance pour la sécurité, le big data…
Doubles diplômes avec des écoles de management
Avec la formation à la gestion, au management, à la création d’entreprise, que les étudiants reçoivent, certains se tournent vers la création d’entreprise. "J’ai choisi cette école parce qu’elle propose des doubles diplômes avec des écoles de management comme Audencia et Grenoble EM, et que je souhaite avoir ce double profil", témoigne Pierre Narce, étudiant de quatrième année, président de la Junior entreprise. L’école dispose de son propre incubateur, où sont accompagnés en permanence une douzaine de projets. "Au-delà de la technique qu’ils doivent parfaitement maîtriser, précise le directeur de l’Efrei, Frédéric Meunier, nos étudiants seront des managers, ils doivent très bien connaître l’environnement dans lequel ils vont travailler."
"Les profils que nous formons sont très polyvalents, et nous les retrouvons dans un très large panel d’entreprises et de secteurs, des services à l’industrie en passant par la banque, des groupes du CAC 40 aux PME", explique Andréas Topp, responsable des relations entreprises. L’école affiche un bon salaire moyen de sortie (38800 euros), mais sa formation est chère : près de 40000 euros pour les cinq années.
L’Efrei, très tournée vers les applications et l’ingénierie logicielle s’est rapprochée de l’Esigetel, école d’ingénieurs en cinq ans, également orientée vers le numérique, mais plus spécialisée dans les réseaux, la communication mobile et les systèmes embarqués. Des passerelles sont possibles entre les écoles, notamment en fin de deuxième année. Le groupe Efrei accueille aussi EfreiTech, une académie du web qui forme par l’alternance, en deux, trois, quatre ou cinq ans.
Cécile Maillard
"La connaissance de la finance m’aide à gérer ma startup"
Grégoire Lopez, 26 ans, diplômé en 2011 de l’Efrei, fondateur de TacTill"J’ai toujours aimé démonter des ordis ! Après mon bac S, j’ai voulu faire de l’informatique pure et dure, tout en assurant mon avenir avec un diplôme d’ingénieur. Les deux premières années à l’Efrei, on mange des maths, c’est encore assez scolaire. Heureusement, il y a les associations, de vrais espaces de liberté, où j’ai présenté des journaux télé, fait de la musique. En troisième année, je suis parti plusieurs mois à Londres, une expérience charnière pour moi. On m’a confié des ordinateurs à réparer ! Une vraie découverte de l’ouverture anglo-saxonne à la débrouille. En master, je me suis spécialisé en finance, mais j’ai découvert lors de mes stages que travailler pour le secteur bancaire ne m’intéressait pas du tout. Mais cette connaissance de la finance m’aide tous les jours à gérer ma startup… Le projet a mûri dès la troisième année d’école, mais c’est dans le cadre de mon projet de fin d’études, en cinquième année, que j’ai créé l’embryon de ce qui allait devenir ma société, TacTill. Nous transformons les iPad en caisses enregistreuses. L’école et son incubateur nous ont accompagnés. Nous étions trois au départ, nous sommes aujourd’hui sept, et notre start-up a connu une croissance de 300% entre 2012 et 2013…"
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