L’ENS Paris-Saclay, Atos et le CEA créent une Chaire sur la data industrielle
L’Ecole normale supérieure Paris-Saclay crée avec Atos et le CEA une Chaire sur l’analyse de données industrielles et l’apprentissage statistique, avec des volets formation, recherche et partage d’expérience.
Encore une Chaire sur le big data. Elle est créée par l’Ecole normale supérieure Paris-Saclay avec le groupe français de services au numérique Atos et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). L’initiative s’inscrit dans une convention de partenariat conclue entre les trois parties pour une durée de 5 ans.
Machine Learning et analyse statistique
Intitulée "Industrial Data Analytics & Machine Learning", la Chaire se consacre aux approches mathématiques de traitement de données massives dans l’industrie et la recherche, notamment les méthodes d’apprentissage automatique (Machine Learning) et d’analyse statistique. Elle comporte trois volets : un volet formation initiale et continue sur la modélisation des données et les techniques mathématique et algorithmiques, un volet recherche sur le Machine Learning et l’analyse de données massives, et un volet innovation et partage d’expérience avec des start-up et PME du plateau de Saclay.
Atos en quête de jeunes à recruter
Atos fait du big data l’un des piliers de sa stratégie d’accompagnement de ses clients dans leur transformation numérique. Avec son offre Codex lancée en mai 2016, le groupe, dirigé par Thierry Breton, propose aux entreprises une solution de bout en bout pour tirer de la valeur de leurs gisements de données. A travers cette Chaire, il cherche à renforcer ses compétences dans ce domaine. "Cela nous permet d’élargir notre recrutement de jeunes potentiels, l’évolutions des technologies et l’émergence du big data étant à l’origine de nouveaux métiers, commente Jean-Marie Simon, directeur général d’Atos France dans le communiqué. C’est la raison pour laquelle Atos adopte une démarche volontariste pour soutenir le développement de nouvelles filières et anticiper ses nouveaux besoins en compétences.
Des supercalculateurs plus puissants au CEA
De son côté, le CEA est confronté à l’explosion des données à traiter, notamment dans ses activités de simulation nucléaire. Depuis le début des années 2000, il travaille étroitement avec Bull (aujourd’hui dans le groupe Atos) pour le développement de supercalculateurs toujours plus puissants. "Ces machines génèrent des quantités considérables de données, explique François Geleznikoff, directeur des applications militaires au CEA. Il est donc primordial de disposer d’outils capables de les traiter en réduisant les temps d’analyse et en tenant compte des spécificités des différents domaines. C’est le sens de cette Chaire à l’ENS Paris Saclay."
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