"Tant que Stéphane Richard peut être dirigeant de cette entreprise sans qu'il y ait de conséquences de la procédure judiciaire, il restera", a dit dimanche 17 juin le président de la République, interrogé dans le cadre de l'émission Capital sur M6.
"Il peut rester dès lors que la procédure judiciaire lui permet encore d'être dirigeant de l'entreprise", a ajouté le chef de l'Etat.
L'ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde au ministère de l'Economie a été mis en examen pour son rôle dans l'arbitrage suspect accordé à Bernard Tapie en 2008, par lequel l'homme d'affaire a touché 403 millions d'euros pour solder le litige l'opposant au Crédit Lyonnais sur la revente d'Adidas.
La directrice du Fonds monétaire international (FMI) a été placée sous statut de témoin assisté dans cette enquête.
Stéphane Richard a reçu le soutien de syndicats de l'entreprise où régnait un climat social difficile avec une série de suicides de salariés avant son arrivée.
Des personnalités de l'opposition comme l'ancien ministre de l'Economie François Baroin ou l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin l'ont également soutenu.
Avec Reuters
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