L'Inria aura son dixième centre de recherche à Montpellier
L’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique va développer ses équipes montpelliéraines via l’Antenne Inria de l’Université de Montpellier, préfiguration d’un centre Inria dans les deux à trois ans, qui sera le 10e centre de recherche de l'institut en régions.
La création de l’Antenne Inria de l’Université de Montpellier renforce la collaboration entre l’université et l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (220 équipes-projets, plus de 3 500 chercheurs et ingénieurs) et préfigure un futur centre de recherche Inria dans la capitale héraultaise.
Une centaine de collaborateurs Inria travaille déjà à Montpellier au sein d’une demi-douzaine d’équipes et ils pourraient être 300 à 400 dans une douzaine d’équipes dans les deux à trois ans, la dynamique locale attirant beaucoup de demandes, assure une porte-parole de l’institut début juillet.
Montpellier deviendrait alors le dixième centre de recherche Inria (siège à Rocquencourt), déjà ancré dans neuf campus universitaires de recherche à Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nancy, Paris, Rennes, Saclay et Sophia-Antipolis. Un site chilien complète la carte.
Collaboration dans des équipes-projets
Pour organiser le projet à Montpellier, un directeur de site est recherché, tandis qu’une chargée des ressources humaines et un responsable de la valorisation (chargé des relations avec la SATT, les start-up...) sont arrivés début juillet. Les équipes Inria sont aujourd’hui installées au campus Saint-Priest de l’Université de Montpellier, il faudra des solutions pour accueillir les nouveaux chercheurs.
L’Université de Montpellier et Inria collaborent depuis plus de 20 ans dans des équipes-projets en science des données, simulation et contrôle appliquées à l’environnement, l’agriculture et la santé.
Localement, l’Inria participe notamment à l’institut de convergence en agriculture numérique #DigitAG, au LabeX Numev (solutions numériques, matérielles et modélisation pour l’environnement et le vivant), à l’I-Site MUSE Montpellier Université d’Excellence, à la plateforme Pl@ntNet, et des recherches communes ont donné naissance en 2018 à une spin-off, la medtech Neurinnov (neurostimulation de patients tétraplégiques).
Les futures équipes-projet travailleront sur la simulation numérique des risques environnementaux, la télédétection, l’analyse statistique des données de santé, la robotique d’assistance, l’extraction automatique de connaissances, la science des données pour la diversité et l’agroenvironnement, la science participative.
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