L'Institut national polytechnique de Toulouse est en proie à un ransomware

Des hackers s'en sont pris à l'Institut national polytechnique de Toulouse, qui regroupe six écoles et 6500 étudiants ingénieurs. Les activités seraient fortement perturbées. En revanche, les données sont intactes, tente de rassurer l'établissement qui a déposé une plainte. 

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L'Institut national polytechnique de Toulouse est en proie à un ransomware

Une nouvelle victime de ransomware est à déplorer : l'Institut national polytechnique (INP) de Toulouse, qui rassemble six écoles d'ingénieurs, 17 laboratoires de recherche et 6500 étudiants. L'attaque s'est déroulée dans la nuit du 12 au 13 septembre, a fait savoir l'école ce 15 septembre. Une plainte a été déposée.

Les activités seraient perturbées

Les conséquences exactes de cet incident de sécurité n'ont pas été précisées par l'INP, ni le montant de la rançon réclamée par les malfaiteurs. D'après les informations de France Bleu Occitanie, "toute l'activité est perturbée", notamment sur "le campus de Labège" : "le réseau informatique interne" et "les sites web des écoles" sont "inaccessibles". Le réseau Wi-Fi ainsi que le standard téléphonique seraient également bloqués.

En revanche, "il n'y a aucun souci pour la sécurité des bâtiments et des personnels". Par conséquent, les cours et les activités de recherche peuvent continuer. Mais retour au crayon et au papier, précise le site Actu Toulouse. L'accès aux salles est également compliqué car le système de badge serait affecté par la cyberattaque.

Les données sont sauvegardées, d'après l'INP

L'INP se veut rassurant sur un point essentiel : "tout le système sensible est préservé" et "les données ne sont pas perdues". Désormais, l'heure est à la remise en route, avec le concours de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) et du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche. Aucune date pour le retour à la normal n'a été fournie.

L'INP s'ajoute à la liste des établissements toulousains à avoir subi une cyberattaque. En mars dernier, c'est l'Ecole nationale de l'aviation civile (ENAC) qui avait dû faire face à un tel incident. Ces attaques peuvent avoir des impacts potentiellement énormes : les établissements supérieurs traitent de nombreuses données personnelles ainsi que des documents de recherche parfois sensibles.

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