L'intelligence artificielle au secours des orques dans la mer des Salish
Un modèle d'intelligence artificielle développé par Google AI permet d'automatiser la détection des sons émis dans la mer des Salish par les orques. Le but est de prévenir les navires et bateaux dans la zone de leur présence afin qu'ils ralentissent et/ou changent de trajectoire.
Google met l'intelligence artificielle au secours des orques dans la mer des Salish. Cette zone de l'océan Pacifique située au large de Seattle aux Etats-Unis et Vancouver au Canada a vu sa population d'orque diminuer ces dernières années. Ces mammifères marins utilisent l'écholocation, le fait d'émettre des sons et d'écouter leur écho, pour se repérer, détecter des proies et communiquer entre eux. Mais les bruits émis par un nombre croissant de navires présents dans cette zone interfèrent avec les orques.
Le modèle a identifié 68 000 sons
Les autorités canadiennes décident alors de travailler avec Google AI sur l'utilisation de technologies d'intelligence artificielle afin d'automatiser la détection des orques et l'envoie d'alertes, relate le Wall Street Journal. Google AI explique avoir développé "un réseau de neurones profond pouvant suivre, surveiller et observer le comportement des orques".
Pour apprendre au modèle de machine learning à reconnaître les sons émis par des orques, près de 1 800 heures d'enregistrements audio sous l'eau ont été fournis à Google AI. Le modèle a identifié 68 000 sons sans arrière-plan, incluant ceux issus d'orques et d'autres cétacés.
Envoi d'alertes aux navires
Désormais, ce modèle analyse en temps réel les sons provenant de l'océan. Ces derniers sont enregistrés à l'aide d'une vingtaine d'hydophones, des microphones pouvant être utilisés sous l'eau, positionnés à différents endroits sur le territoire des orques. Lorsque l'un de ces mammifères marin est détecté, une alerte est envoyée au département canadien de la Pêche et des Océans.
Pour l'instant, les autorités canadiennes se contentent d'aller vérifier elles-mêmes la présence ou non des orques. La prochaine étape est que cette information soit transmise directement aux gardes côtes canadiens pour qu'ils préviennent les bateaux dans cette zone de ralentir ou changer de trajectoire.
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