
A peine plus de trois mois après avoir présenté son premier taxi volant prêt à la commercialisation, VoloCity, Volocopter a reçu lundi 9 décembre 2019 l’agrément d’organisme de conception (DOA) de la part de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA).
L’instance a estimé que ses appareils fournissaient, en matière de développement, de construction et de sécurité, les garanties nécessaires à un déploiement à grande échelle. Le constructeur allemand prend ainsi le large face à la concurrence.
UN SERVICE COMMERCIAL à L’HORIZON 2023
C’est en prouvant que son taxi est compatible avec le reste du trafic aérien, cet été, que Volocopter a fini de convaincre les autorités européennes de lui accorder le précieux sésame. Au cours d’essais à l’aéroport de Helsinki (Finlande), la start-up allemande était parvenue à démontrer la compatibilité entre les systèmes existants et le dispositif qu’elle a mis au point. Condition sine qua non pour espérer un jour lancer de tels services dans les grandes métropoles mondiales.
Face à la congestion automobile et à la croissance démographique, les villes misent sur les taxis volants pour fluidifier le trafic – jusqu'à 120 entreprises en étudieraient aujourd’hui l'opportunité selon Capital – et la start-up espère pénétrer ce marché d’ici à 2023. Conforté en tête de la course grâce à la décision de l’EASA, Volocopter a annoncé en septembre une levée de fonds de 50 millions d’euros pour transformer l’essai. Ces fonds privés, levés avec Geely, devront lui permettre d’atteindre ses objectifs – techniques, d’abord, puis commerciaux. Le constructeur automobile (propriétaire de Volvo Cars et de Lotus) entend, par ce partenariat, aider la jeune pousse allemande à commercialiser sa technologie en Chine une fois qu’elle aura été éprouvée en conditions réelles en Europe.
Volocopter a aussi fait part de son intention de concevoir une version "cargo" de son engin. De quoi transporter les marchandises, au-delà des personnes en milieu urbain.
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