
La start-up Hero annonce ce 13 juillet une levée de fonds de 12,4 millions d'euros, dont 5 millions sous forme de prêt contactés auprès d'Avellinia Capital. Paua Ventures et embedded/capital mènent le tour de table aux côtés de Rapyd Ventures. Plusieurs business angels ont également pris part à l'opération, tels que Guillaume Princen (Stripe), Peter O'higgins (Revolut) ou encore Josef Bovet (Tiller).
C'est l'actuel CEO Roland Jais Nielsen qui a fondé Hero il y a 7 mois, après avoir lancé la start-up Bling qui propose une solution de micro-crédit. C'est lors de cette précédente expérience, raconte-t-il, qu'il a identifié le besoin d'une "plateforme de paiement simple, intégrant des solutions de financement à court terme, destinée aux entreprises de commerce B2B en forte croissance". C'est ce qu'il a donc créé avec Hero.
Pour les clients et les fournisseurs
La solution gère les deux côtés d'une transaction : le procure-to-pay pour les clients et l'ordrer-to-cach pour les fournisseurs. Elle s'adresse aux PME qui peuvent payer au comptant, en différé ou en plusieurs fois par carte bancaire, prélèvement ou virement via un lien de paiement. Si le client choisit un paiement différé ou en plusieurs fois, Hero avance les fonds. Pour se rémunérer, la start-up prélève une commission qui varie entre 1 et 4%.
Près de 200 clients utilisent cette plateforme, d'après la jeune pousse, parmi lesquelles l'entreprise de papeterie Papier Tigre, Kymono qui vend du prêt-à-porter et CHR-Avenue qui propose du matériel de restauration et de cuisine. Pour s'imposer sur le marché français du paiement B2B, Hero devra concurrencer plusieurs entreprises, telles que Libeo et Defacto. Roland Jais Nielsen en est évidemment conscient et compte se reposer sur "des partenaires comme des agences, des brokers et des plateformes de paiement en ligne" qui représenteront de "20 à 30% de son acquisition client", a-t-il précisé aux Echos.
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