La fintech iBanFirst lève 21 millions d'euros pour simplifier les paiements internationaux des PME et ETI

Elaia et Bpifrance entrent au capital de la fintech française iBanFirst, qui veut transformer les services de paiement internationaux pour les PME et ETI. Des entreprises fragilisées par la pandémie de Covid-19 et qui ont plus que jamais besoin de solutions rapides et sur-mesure.

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La fintech iBanFirst lève 21 millions d'euros pour simplifier les paiements internationaux des PME et ETI

iBanFirst annonce ce 11 juin avoir bouclé un nouveau tour de table de Série C d’un montant de 21 millions d’euros, avec le soutien des fonds de capital-risque Elaia et Bpifrance via son fonds de capital croissance Large Venture. Ces nouveaux partenaires rejoignent Xaviel Niel (Iliad), investisseur présent depuis octobre 2016, ainsi que Serena et Breega, qui soutiennent la fintech depuis 2018.

Ce tour de table de série C, qui porte à 46 millions d’euros le financement par capital-risque de la fintech française depuis sa création, vise à soutenir la transformation des services de paiement pour les PME et ETI. "C’est une étape décisive pour atteindre notre pleine maturité et poursuivre notre ambition de devenir la plateforme de référence pour les services financiers multidevises des entreprises", déclare Pierre-Antoine Dusoulier, CEO et fondateur d’iBanFirst, dans un communiqué.

Spécialiste des solutions de paiement multidevises

Fondée en 2013 à Paris, la société propose une plateforme dédiée aux transactions multidevises, conçue comme une alternative à l’offre traditionnelle des banques. Elle propose des solutions de paiement et un ensemble de services financiers qui ciblent les besoins opérationnels quotidiens des PME et des ETI pour leur permettre de payer et recevoir des paiements quelle que soit la devise, couvrir leurs risques de change et financer leur développement international en temps réel.

La fintech dispose de sa propre infrastructure (core banking), "lui conférant une position de leader des paiements B2B et un avantage compétitif sur sa feuille de route technologique, sur laquelle figure le lancement prochain d’un payment tracker [outil de suivi des paiements, ndlr], de services liés à l’agrégation d’informations bancaires (PSIC) et au financement import", poursuit le communiqué.

Court-circuiter les banques traditionnelles

Dans un contexte économique marqué par la pandémie de Covid-19, qui expose les PME et ETI au risque de défaut de paiement, iBanFirst souhaite devenir un interlocuteur privilégié contribuant à instaurer "la confiance mutuelle entre clients et fournisseurs". Un soutien essentiel alors que, "dans les mois qui viennent, [ces sociétés] devront reprendre ou accélérer leurs échanges commerciaux avec un maximum de confort et de flexibilité", analyse Damien Launoy, du fonds Large Venture de Bpifrance.

"La digitalisation de l’économie traditionnelle est non seulement en cours mais a très fortement été accélérée par la crise sanitaire actuelle. Le secteur fintech B2B va être un des grands gagnants de cette crise et notamment le paiement international, dont le gros du marché reste dans les mains des acteurs historiques off-line dont la qualité de service et le coût d’opération sont de plus en plus remis en question", note Xavier Lazarus, Managing Partner chez Elaia.

Une précédente levée de fonds en 2018 (15 millions d’euros) et l’acquisition de deux concurrents fin 2019, NBWM aux Pays-Bas et Forexfix en Allemagne, ont permis à iBanFirst de grandir rapidement, avec un volume de paiements traités multiplié par trois et une croissance annuelle de 180% en mars 2020. L’un de ses derniers produits, lancé il y a un an, était une solution de financement destinée aux TPE et PME importatrices.

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