La fintech italienne Satispay lève 320 millions d'euros et s'attaque au marché français
Satispay, qui vient d'accéder au statut de licorne, propose aux particuliers et aux commerçants un moyen de paiement mobile. La start-up a ouvert un bureau en France.
L'Italie est aussi un pays de licornes. Et le marché du paiement, aussi encombré qu'il commence à devenir en France, attire l'italien Satispay. La start-up vient de lever 320 millions d'euros et compte en profiter pour se développer dans l'Hexagone. Ce tour de table de série D, mené par le fonds américain Addition avec le soutien de Tencent, Block, Greyhound, Coatue, Lightrock et le fonds italien Mediolanum Gestione Fondi, valorise la société plus d'un milliard d'euros.
Fondée en 2013, Satispay propose aux commerçants des moyens de paiement mobiles, en magasin et en ligne. Elle s'adresse également au grand public, avec une offre gratuite de transfert d'argent entre particuliers et de cashback. Pour pouvoir payer avec Satispay, les clients doivent transférer de l'argent sur leur compte dans l'application, sur le modèle du pré-payé.
de l'argent frais pour des acquisitions et se déployer en europe
Pour son offre business, la plateforme prélève 1% des transactions en ligne jusqu'à 10 euros, et une commission fixe de 0,20 euro en supplément pour les paiements supérieurs à 10 euros. Avec un terminal en magasin physique, seule la commission fixe au-delà de 10 euros est appliquée.
La start-up compte 3 millions d'utilisateurs - essentiellement en Italie - et plus de 200 000 marchands clients selon Sifted, dont Carrefour en Italie, Décathlon et Benetton.
L'un des objectifs du tour de table est de doubler ses effectifs, en passant de 300 à 600 salariés dans les 18 prochains mois. Satispay possède des bureaux à Milan, au Luxembourg, en Allemagne, et en a ouvert un en France. Elle cherche aussi à grandir par le biais d'acquisitions.