
Sur la nouvelle carte publiée le 16 juillet 2014 sur le site web de la mission France très haut débit (mise en place par le gouvernement en novembre 2012), Paris apparait comme une grosse tache rouge. Paris, où 85,4% des logements et des locaux professionnels disposent d'une connexion Internet de 100 mégabits par seconde (Mbit/s). Dans le petit village fortifié d'Escazeau, dans le Tarn et Garonne, la situation est toute autre : 94,6% des habitations et des bâtiments appartenant à des entreprises n'ont accès qu'à un débit inférieur à 3 Mbits/s.
Pour connaitre le niveau de connexion disponible dans un département, une commune et même une adresse précise dans l'Hexagone, il suffit de consulter cet outil de cartographie interactif, baptisé Observatoire du très haut débit. Il a été développé dans le cadre du plan France très haut débit, qui vise à donner à l'ensemble du territoire tricolore un accès ultra-rapide à Internet.
Débit constaté inférieur à celui indiqué sur la carte
Les chiffres compilés sur la carte correspondent au débit maximal que les internautes peuvent espérer atteindre, à partir des réseaux de communication filaires (DSL sur cuivre, câble coaxial et fibre optique), à un endroit donné. Ils ont été calculés à partir des déclarations réalisées tous les six mois par les fournisseurs d'accès Internet.
Il y a toutefois des chances que le débit constaté effectivement, sur le terrain, soit inférieur à celui indiqué sur la carte : la desserte interne d'un bâtiment peut être de mauvaise qualité, le réseau peut subir des perturbations électromagnétiques…
Lélia de Matharel
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