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La France pour une initiative à l'Onu contre la propagande en ligne
La France pour une initiative à l'Onu contre la propagande en ligne
La France a demandé le 22 janvier aux Etats membres de l'Onu de travailler sur un cadre légal qui rendrait les opérateurs des réseaux sociaux partiellement responsables des contenus "de haine" mis en ligne via leurs plate-formes.
Paris veut que l'ONU s'empare de la question des messages de propagande sur les réseaux sociaux. "Il y a des vidéos de haine, des appels à la mort, de la propagande qui restent sans réponse et à laquelle nous devons répondre", a déclaré à la presse le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Harlem Désir, en marge d'une réunion de l'Assemblée générale des Nations unies consacrée à la montée des violences antisémites.
Deux semaines après les attaques djihadistes qui ont fait 17 morts à la rédaction de Charlie Hebdo, dans une fusillade à Montrouge et dans une supérette casher de la porte de Vincennes, Harlem Désir a prôné un changement radical de la manière dont les gouvernements traitent avec les géants du secteur des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter. "Nous devons limiter la dissémination de ces messages", a-t-il dit. "Nous devons établir un cadre légal afin que ces plate-formes sur internet, les grandes compagnies qui gèrent les réseaux sociaux, soient appelées à agir de manière responsable."
appel à l'organisation d'une conférence internationale sur la question
Accroître le contrôle des contenus islamistes radicaux qui circulent sur internet et sont considérés comme un vecteur de la radicalisation des candidats au djihad est un des axes de la réflexion engagée en France comme en Europe pour contrer la menace djihadiste.
Notant que les sites concernés avaient banni les contenus à caractère pédopornographique à la demande des gouvernements, Harlem Désir a dit qu'il fallait parvenir à un résultat similaire pour les appels à la haine et la violence. "Nous pensons que les propos racistes, antisémites qui circulent aujourd'hui via internet ou d'autre média ne relèvent pas de la catégorie de l'expression d'une opinion. Il devrait au contraire y avoir une loi nous autorisant à supprimer le rejet de l'autre, les appels à la violence et les appels à la mort", a-t-il dit, réclamant l'organisation dans les prochaines semaines d'une conférence internationale sur ce sujet.
Son homologue allemand, Michael Roth, a fait écho à sa demande. "Il nous faut un cadre juridique clair au sein de l'Union européenne et au niveau international", a-t-il dit.
Avec Reuters (Louis Charbonneau, Henri-Pierre André)
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