
Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numériques (Inria) et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) présentent le programme et équipements prioritaires de recherche (PEPR), le volet "recherche" de la stratégie nationale cybersécurité présentée par le gouvernement en février 2021.
Un budget de 65 millions d'euros
Doté d'un budget de 65 millions d'euros sur 6 ans, ce programme implique 22 partenaires, universités et grandes écoles, ce qui correspond à 200 chercheurs. Alors que la stratégie nationale a pour objectif de développer la filière cybersécurité, "le PEPR doit soutenir ce développement par des actions de recherche spécifiques et par des transferts de connaissance entre académiques et industriels", a expliqué Gildas Antoine, professeur à l'Institut national des sciences appliquées (INSA) de Lyon et pilote pour le CNRS du PEPR.
Sept projets ont ainsi été sélectionnés allant de 5,5 à 7,5 millions d'euros. Un appel à projets sera lancé au début de l'été pour financer trois projets supplémentaires. 140 thèses seront également financées dans ce cadre. Deux grands axes de recherche ont été fixés : la sécurité de l'information et la sécurité des systèmes.
Protéger les données personnelles
Parmi les projets sélectionnés, se trouve le projet iPoP pour "projet interdisciplinaire sur la protection des données personnelles". Il a pour objectif de concevoir des techniques pour protéger les données et de les "désanonymiser". On trouve également le projet SVP pour "vérification de protocoles de sécurité" qui a pour objectif d'analyser la sécurité des protocoles cryptographiques afin d'améliorer la maturité d’analyse d’un protocole pour arriver à "des protocoles sûrs et sans faille".
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