La plate-forme Meetlaw veut faciliter la prise de rendez-vous avec un avocat
L'éditeur de logiciels Azko a conçu Meetlaw, une plate-forme de prise de rendez-vous en ligne avec un avocat. Cette filiale du groupe Septeo, spécialiste de la legaltech, veut faciliter l'accès au droit pour tous. Avec 1,8 million de chiffre d'affaire, elle enregistre une croissance de 30 %.
Doctolib, Docavenue, Keldoc ou encore Allodocteur… Tant de plates-formes qui proposent la prise de rendez-vous médicaux en ligne en mettant en relation patients et professionnels de santé. En un clic, une personne malade peut trouver chaussure à son pied. C'est à partir de cette même idée que l'éditeur de logiciels Azko a créé un dispositif similaire pour les avocats baptisé "Meetlaw".
Le but est simple : rapprocher des avocats les justiciables qui ont souvent du mal à trouver un rendez-vous rapidement. "C'est finalement une réponse aux usages, comme l'utilisation des plates-formes médicales", confirme Bertrand Pigois, le directeur général d'Azko.
Rendre le droit accessible à tous
Meetlaw a pu naître en octobre 2017 grâce à la loi du 17 mars 2014 dites "Loi Hamon", qui permet aux avocats de faire de la publicité et de démarcher une clientèle. "On a une ligne éditoriale qui est vraiment de rendre le droit accessible via la création de contenus grâce à une veille juridique, à la rédaction d'articles…", ajoute le directeur général qui ne veut pas se cantonner à la seule prise de rendez-vous. Cet outil permet également aux robes noires "d'avoir une vitrine et de développer une visibilité supplémentaire".
Aujourd'hui, plus de 300 avocats sont abonnés à cette plate-forme pour un prix mensuel de 29,90 euros par utilisateur. Et c'est un succès ! Cinq ans après sa création, l'entreprise enregistre 1,8 million d'euros de chiffre d'affaire et une croissance de 30%. "Notre ambition est de multiplier le nombre d'inscrits par dix d'ici deux ans", conclut Bertrand Pigois.
Meetlaw veut se démarquer en proposant une synchronisation des agendas
Meetlaw n'est pas la seule plate-forme sur ce marché. Le Conseil national des barreaux a également mis en place un tel dispositif et se prévaut d'une "maîtrise du budget" des justiciables "en réglant la consultation en avance à prix fixe". Le même principe a été repris par la jeune pousse parisienne Izilaw. Elle recense aujourd'hui plus de 200 professionnels du droit (avocats, notaires, huissiers). Meetlaw tente de se distinguer de ses concurrents en proposant une synchronisation des agendas via Secib, un logiciel appartenant également au groupe Septeo.
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