La Poste veut embarquer une centaine de start-up dans le projet "French IOT"

La branche numérique du groupe La Poste veut accompagner une centaine de start-up françaises dans quatre grandes régions pour alimenter son futur "hub numérique".

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La Poste veut embarquer une centaine de start-up dans le projet

Lors du dernier CES de Las Vegas, La Poste annonçait le lancement prochain de son "hub numérique", un tableau de bord pour objets connectés. Ce hub, (promis pour le premier trimestre 2015, mais toujours pas en ligne), il faut d'abord le remplir, de services, d'objets, d'applications.

La branche numérique du groupe La Poste enclenche donc la phase 2 de son plan : tenter de fédérer les acteurs français du secteur. Ce programme, baptisé "French IOT", va être déployé dans quatre régions pilotes : l'Ile de France, l'Aquitaine, le Nord et les Pays de la Loire (en lien avec la Cité de l'objet connecté d'Angers inaugurée le 12 juin).

Il s'agit d'identifier des start-up matériel et logiciel, de tous types de secteurs (comme la smart city, l'e-santé, le commerce, la silver economy, la transition énergétique…) avec une dimension "service de proximité" prépondérante. "Donner accès à de nouveaux services, cela ne suffit pas, considère David de Amorim, directeur de l'innovation de Docapost. Il faut les faire vivre, grâce à notre réseau de distribution et à des services humains." Avec les facteurs comme interfaces homme / machine.

du support, de la visibilité... mais pas d'argent

Comment La Poste va tenter d'attirer les start-up prometteuses du secteur ? Pas avec de l'argent, puisque le programme ne prévoit ni récompense (ce n'est pas un concours), ni prise de participation. L'entreprise mise plutôt sur les services, la mise en relation avec des acteurs industriels, et compte offrir de la visibilité aux start-up. Certaines pourront accéder à ses laboratoires d'usages en régions.

L'idée, pour une quinzaine de start-up plus avancées (sur un total d'une centaine accompagnées), est de créer des "POC" (proof of concept) au niveau local. "Nous voulons aider ces jeunes entreprises à tester le marché le plus rapidement possible, précise David de Amorim. Et pour les aider à ses projeter, nous les emmènerons à nos côtés sur des événements en France et à l'international." Les premières expérimentations doivent voir le jour d'ici fin 2015.

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