Le CEA DAM met en lumière les startups les plus innovantes de la simulation numérique
La Direction des Applications Militaires du CEA (DAM) garantit la sûreté et la fiabilité des armes nucléaires sans recourir à un essai nucléaire. Pour cela, elle a acquis une maîtrise de toute la chaîne de valeur de la simulation numérique et soutient le développement du Big Data et du calcul intensif. François Geleznikoff revient sur la participation du CEA DAM aux Trophées de la Simulation et des Technologies Numériques.
Pourquoi êtes-vous partenaire de l’édition 2018 des Trophées de la simulation et des technologies numériques ?
L’arrêt des essais nucléaires en 1996 nous a poussés à développer plus encore la simulation à laquelle nous avions déjà recours. La DAM a engagé un partenariat de R&D avec Bull depuis le début des années 2000 et a acquis une maîtrise de toute la chaîne de valeur de la simulation numérique : les infrastructures des centres de calcul, les technologies mises en œuvre dans les supercalculateurs et les applications (codes de calcul) capables d’exploiter les gigantesques puissances de calcul associées. Le CEA/DAM a ainsi contribué à la création du technopôle Ter@tec et du Très Grand Centre de Calcul (TGCC), sur le centre DAM/Ile-de-France, pour entraîner chercheurs et industriels dans la voie de l’innovation par la simulation numérique : laboratoires de recherche, grands groupes industriels, PME et start-ups y utilisent pour leurs projets les supercalculateurs dérivés de ceux développés par ATOS/Bull avec la DAM pour ses programmes. Les Trophées de la Simulation participent à cette dynamique en récompensant des actions exemplaires qui contribuent au développement des technologies du Big Data et du calcul intensif.
Que représente la catégorie « Startup » pour vous ?
Le Trophée start-up contribue à révéler des talents et à les faire connaître au plus grand nombre pour les aider à se développer. Le CEA en général, et la DAM en particulier, encourage le développement de start-ups en transférant à l’industrie française autant que possible les savoirs scientifiques et technologiques acquis pour les besoins de leurs missions.
Quels sont les défis et les opportunités de la simulation numérique en 2018 ?
Nous venons de mettre en service le calculateur TERA1000, d’une puissance de 25 petaflops, pour les besoins de nos programmes, ce qui en fait le calculateur le plus puissant d’Europe. Son architecture préfigure celle de la future génération de calculateurs, de puissance exaflopique, qui est prévue à la DAM au début de la prochaine décennie. Pour répondre aux besoins croissants en simulation numérique, le calculateur au service des industriels au sein du TGCC va lui aussi augmenter cette année en puissance de calcul. De plus, pour que la formation, la recherche et le développement de start-up sur le sujet du Big Data, soient bien adaptés relativement aux besoins, le CEA en partenariat avec le groupe Atos et l‘ENS Paris-Saclay, ont créé la Chaire « Industrial Data Analytics & Machine Learning » fin 2016.
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