Le CHU de Brest victime d'une cyberattaque

Après Corbeil-Essonnes, Dax, Saint-Gaudens et plus récemment Versailles, un nouvel hôpital français est victime d’une cyberattaque. Cette fois-ci, c’est le CHU de Brest qui a été ciblé, dans la soirée du jeudi 9 mars, par des pirates informatiques. Depuis, l’établissement a été placé en “mode de fonctionnement dégradé”. Mais ni le service des Urgences ni les activités cliniques ne sont impactés.

Détectée par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), l’attaque “a pu être bloquée avant d’aller à son terme”, assure Florence Favrel-Feuillade, directrice générale du CHU de Brest, interrogée par Le Télégramme. “Il n’y a pas eu de demande de rançon ni de fuite de données de santé”, a-t-elle ajouté.

Pas de prise de rendez-vous

Le CHU explique avoir “isolé” son système informatique, afin de “limiter la propagation de l’attaque”. Par conséquent, de nombreuses fonctionnalités sont perturbées. C’est le cas de la prise de rendez-vous, de l’envoi des résultats d'examen, de la téléconsultation ou encore des connexions avec les autres établissements de santé.

Depuis plusieurs mois, les attaques contre les centres hospitaliers se multiplient. Des équipements sont parfois mis hors service, des informations de santé concernant les patients sont collectées et parfois publiées en ligne - l’État interdit aux hôpitaux de verser des rançons. Fin août, le gouvernement avait annoncé vouloir injecter 20 millions d'euros dans l'Anssi pour renforcer son accompagnement des hôpitaux.

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