
On parle beaucoup du cloud public incarné par de nouveaux acteurs du digital tel que Salesforce, Amazon Web Services, Google ou Alibaba. Mais il y a aussi le cloud privé. Il reste une tendance lourde de la transformation numérique, souvent première étape de la migration des entreprises vers l’informatique dans le nuage. Selon le cabinet Forrester, il devrait représenter un marché mondial de 15,9 milliards de dollars en 2017 et le chiffre devrait croître de 10,3% en moyenne par an pour atteindre 26 milliards de dollars en 2022.
Volonté de garder le contrôle sur des applications métiers
Le cloud privé consiste à optimiser les ressources informatiques internes et à faciliter l’accès aux applications en faisant appel aux technologies de mutualisation (virtualisation) et de mise à disposition des services en ligne via un simple navigateur Web. Il peut être construit sur un site interne ou hébergé chez un hébergeur informatique et géré par un infogéreur. Sa mise en service répond souvent à une volonté de garder le contrôle sur des applications métiers ou des données sensibles.
IBM, leader mondial
Forrester entrevoit une tendance favorisant l’externalisation de l’hébergement et de la gestion pour des questions de coûts et de flexibilité. Le cloud privé reste une composante complémentaire du cloud public dans une démarche de cloud hybride. Alors que le cloud public provient d’acteurs du monde digital, le cloud privé reste l’apanage des acteurs traditionnels de l’informatique. IBM en est le leader mondial. Parmi les autres acteurs de segment figurent T-Systems (la filiale services numériques de Deutsche Telekom), Orange, Fujitsu, Hewlett Packard Enterprise, Dell, Microsoft et VMware.
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