Le filon Angry Birds se tarissant, Rovio se recentre et tranche dans ses effectifs
En crise, Rovio, l'éditeur finlandais du jeu mobile Angry Birds, annonce une restructuration entrainant la suppression de 260 postes.
Attractions, boissons énergétiques, bonbons, vêtements, séries animées, programmes d'e-learning, livres… Rovio a décliné sa licence la plus connue, le jeu Angry Birds, à toutes les sauces. Jusqu'à épuiser le filon : en 2014, la division "Produits dérivés" a vu une diminution de son chiffre d'affaires, alors que les revenus du secteur "jeux vidéo" étaient en hausse (+16%). Au final en 2014, le bénéfice d'exploitation de Rovio a baissé de 73%.
Rovio s'est trop éparpillé, juge son pdg
L'entreprise finlandaise en tire les conséquences, et annonce un recentrage sur son cœur de métier : les jeux mobiles. Cela passera par de nouveaux licenciements, un an après une premier vague : 260 postes vont cette fois-ci être supprimés, soit environ 35% des effectifs de la société. Tous les services seront concernés, sauf les équipes basées aux Etats-Unis et au Canada qui se consacrent au développement du long métrage d'animation Angry Birds, qui doit sortir en mai 2016 partout dans le monde. Le studio espère que le succès du film lui permettra de relancer son programme de licences.
Pekka Rantala, PDG de Rovio depuis janvier 2015, fait son mea-culpa. "Notre soif de conquête de nouveaux business a été exceptionnelle, mais nous avons fait trop de choses. Vu notre situation financière, nous devons nous recentrer dans ce que nous savons faire de mieux : créer des expériences de jeu magnifiques, produire un film digne de ce nom, divertir nos fans avec de beaux produits", déclare-t-il.
Rovio peut en tout cas se réjouir du démarrage de son "blockbuster vidéoludique", Angry Birds 2 : le jeu a été téléchargé 50 millions de fois lors de son premier mois d'exploitation. Mais l'entreprise prévoit néanmoins une nouvelle baisse de ses profits en 2015.
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