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Le logiciel français dopé par la transformation digitale
Le Truffle 100, qui classe les 100 premiers éditeurs français de logiciel, profite à plein de la vague des mobiles, du cloud, de l’analytique ou de la cybersécurité. Et pousse les acteurs à accélérer leur propre transformation digitale.
Le logiciel français affiche toujours une bonne forme. Le Truffle 100, le classement des 100 premiers éditeurs tricolores (Dassault Systèmes en tête), qui vient d’être publié conjointement par le fonds de capital-risque Truffle Capital et le Centre d’expertise en progiciels (CXP), le confirme. Pour la septième année consécutive, il évolue à contre-courant de l’ensemble de l’économie. En 2014, il a augmenté son chiffre d’affaires de 6% à 6,6 milliards d’euros et ses effectifs de 4,1% à 103 400 personnes. Ces performances attestent du dynamisme exceptionnel d’une filière qui compte entre 2500 et 3000 éditeurs de logiciel, et dont les 100 premiers réalisent 90% du chiffre d’affaires total, selon le CXP.
"C’est une industrie portée par la vague de transformation digitale à l’œuvre dans toute l’économie, explique Laurent Calot, président du directoire du CXP. Dans les entreprises, il y a une prise de conscience à tous les échelons des enjeux de cette révolution. La France est en avance dans ce domaine, et cela profite à plein aux éditeurs de logiciels locaux."
Accélération de la migration vers le cloud
Mais pour répondre à cette demande, les éditeurs sont contraints de se transformer. "C’est pourquoi ils investissent à fonds dans les Smacs, ces cinq métiers de la transformation digitale que sont les réseaux sociaux, la mobilité, l’analytique, le cloud et la cybersécurité", note le patron du CXP. Avec pour résultat pernicieux de détériorer leur situation financière, comme en témoigne la baisse de leur profitabilité de 6,4% en 2013 à 5 pourcent en 2014.
Paradoxalement, les investissements R&D tendent à stagner. Ils sont passés de 1024 millions d’euros en 2013 à 1052 millions d’euros en 2014. Un tassement contradictoire avec la croissance du chiffre d’affaires. "Ce n’est pas nécessairement un mauvais signe, analyse Laurent Calot. Cela reflète une accélération de la migration vers le cloud. Un modèle qui incite à étaler l’amortissement des investissements R&D en accord avec l’étalement des revenus." Pour certains éditeurs comme Cegid, Generix ou Esker, les ventes de logiciels dans le cloud ont déjà dépassé celles sous forme de licences classiques.
La part des éditeurs, qui proposent des offres SaaS (Software as a service), est passée de 61% en 2013 à 68% en 2014. Les ventes dans le cloud progressent de 30% à 40% pour ceux qui pratiquent ce modèle.
Ridha Loukil
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