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L'open source, un travail d'amélioration continue et communautaire qui séduit les industriels
Le logiciel libre, un tremplin pour les start-up du web
Le deuxième épisode de notre série consacrée à l'open source se concentre sur le logiciel libre, qui permet souvent à des start-up de se lancer rapidement et à moindre coût dans un projet. Dans certains cas, l’open source représente même la seule solution techniquement viable.
Le monde de l’open source est composé de plusieurs briques de code source ou de logiciels développées et partagées par une communauté de développeurs. Tout un chacun, y compris les entreprises, peuvent les réutiliser au gré de leurs besoins.
A ce titre, beaucoup de start-up utilisent l’open source pour son coût très faible et des gains, potentiellement énormes. C’est le cas notamment de la start-up française Movidone, spécialisée dans la sécurité des flux vidéo et bancaires. 95% de leurs serveurs fonctionnent ainsi sous Linux, un système d’exploitation open source. Ce choix leur permet de proposer des prix jusqu’à deux fois moins chers qu'un même service fonctionnant sur des serveurs sous des OS de Microsoft ou d' Apple.
Une solution "plus flexible et plus aboutie technologiquement"
Mais, au-delà de la compétitivité prix qu’apporte l’open source, l’utilisation de ces briques est parfois simplement incontournable. "Certes cette solution est la moins chère, mais elle est surtout plus flexible et plus aboutie technologiquement, explique Sylvain-Mathieu Lamarche, co-fondateur de Movidone. Cela nous permet donc de sécuriser de nombreux flux, comme par exemple les 800 000 transactions par jour d’un site de pari en ligne qui recourt à nos services."
Même son de cloche chez Salezeo, une start-up proposant un logiciel en ligne d’échange de contacts de prospection pour commerciaux. "Sur le cloud, les logiciels libres ont une longueur d’avance, témoigne Olivier Piscart. Le choix de l’open source s’est donc imposé !"
La réactivité de la communauté comme sécurité
Ces start-up sont donc convaincues de l’avantage économique mais aussi technologique que leur apportent ces logiciels libres. Certaines peuvent encore craindre que le code ouvert soit plus facile à hacker qu’un logiciel propriétaire. Mais, dans la pratique, les entreprises qui ont recourt à l’open source ont d’ores et déjà pu vérifier que la réactivité de la communauté offre la meilleure des protections.
Ainsi, même lorsqu’un rouage essentiel de l’opensource, l’Open SLL, a été touchée, la sécurité demeure. La faille "Heartbleed", une vulnérabilité sur le code qui permettait à un pirate potentiel de lire la mémoire d’un serveur, a ainsi été résorbée à vitesse grand V grâce au principe de collaboration. "La faille a été corrigée en deux heures par la communauté de Linux, contre plus de quatre jours pour les sociétés vendant des systèmes d’exploitation propriétaire utilisant également l’OpenSLL", se rappelle Olivier Piscart.
Morgane Remy
Troisième épisode de notre série open source à retrouver ce vendredi 13 février : "Les industriels s’approprient aussi l’open source"
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