Les 50 du recrutement : Goshaba, le big data et les sciences cognitives au service du recrutement
Au Bengale, Goshaba est le dernier village avant de partir à l'aventure.
Voilà qui résume bien l'ambition de cette jeune pousse qui pratique le big data et les sciences cognitives appliqués au recrutement.
Pour certaines entreprises très connues, recruter est devenu un casse tête. Elles doivent faire le tri parmi des montagnes de candidatures spontanées, qui peuvent dépasser le demi million par an. Pour retrouver la pépite dans cette botte de foin, Goshaba propose des outils à même d'identifier les bons profils.Catégorie : Gaming
Date de création : septembre 2014 (après avoir gagné un concours mondial d'innovation)
Localisation : Paris
Effectif : 8 personnes (fin 2016)
CA 2015 : NC
Levée de fond : Prévue pour le 1er trimestre 2017
Références client : Crit, Natixis
"Peu de solutions sur le marché permettent comme la notre de repérer non seulement les compétences techniques mais aussi la personnalité et les savoir-être du candidat potentiel", assure Djamil Kemal, l'un des fondateurs de l'entreprise. Et d'expliquer qu'un fabricant de drônes qui recrutent en utilisant les résaux sociaux professionnels trouvera les candidats qui ont eu le même poste ou qui ont été dans les bonnes écoles mais ratera le passionné ou le bidouilleur qui pourrait être la femme ou l'homme de la situation. C'est ce qu'annonce pouvoir faire Goshaba avec sa technologie développée à base de big data et de sciences cognitives.
Recherche à Harvard
Pour cela, Goshaba s'est appuyé sur les compétences en sciences cognitives ou dans le jeu vidéo de ses fondateurs. L'entreprise travaille aussi avec un laboratoire de recherche de l'université de Cornell qui étudie comment utiliser les sciences cognitives dans les ressources humaines. Résultat : elle peut proposer, par exemple, des "tests gamifiés" capables de mesurer la réaction au stress ou au travail multitâches et autres soft skills désormais indispensables.
Retrouvez toutes les entreprises de notre dossier "50 pépites françaises du recrutement"
Les outils développés ne sont pas réservés pour les postes de cadres. Ils s'appliquent aussi très bien pour des métiers manuels. "Ce n'est pas parce qu'un métier est peu ou pas qualifié qu'il ne demande pas des compétences précises", poursuit Djamil Kemal. Côté entreprise, la solution est proposée en mode Saas, ce qui se traduit par une facturation par abonnement ou à l'usage selon les besoins. La solution est faite pour le mobile, ce qui, assure Djamil Kemal "améliore la relation client et l'image client."
Les 50 du recrutement : Goshaba, le big data et les sciences cognitives au service du recrutement
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
Réagir