Les chinois Didi Chuxing et GAC lancent une coentreprise pour produire en série des robots taxis
La branche dédiée aux robot taxis de l'entreprise de VTC Didi Chuxing va produire en série des véhicules électriques autonomes de niveau 4 avec Aion, la division électrique du constructeur automobile GAC. Les deux partenaires chinois espèrent leur insertion en 2025 sur le marché des transports en commun.
En avril, le géant asiatique du VTC Didi Chuxing annonçait qu’il collaborait avec des constructeurs automobiles chinois pour déployer des robotaxis disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 d’ici la fin de l’année 2025. A priori, il s’agira de navettes électriques et elles seront produites avec son compatriote Guangzhou Automobile Group (GAC) Aion.
Sa branche technologique DiDi Autonomous Driving a annoncé le 10 mai qu’elle allait créer une coentreprise avec Aion, la division dédiée aux véhicules électriques de GAC, un important fabricant automobile chinois. Le projet baptisé "Aidi" vise à produire en masse des robot taxis électriques dotés d’une autonomie de niveau 4 pour une mise sur le marché au sein du réseau de mobilité partagée de Didi d’ici 2025. Les entreprises n’ont pas donné de détails sur l'emplacement de l'usine ni sur le moment de sa mise en service.
Faire avancer la production de masse de robots taxis
"Ce sera la première coentreprise chinoise à faire avancer la production de masse de véhicules électriques à conduite autonome", a revendiqué Didi dans son communiqué.
La première génération de robotaxis produite en série sera basée sur la dernière plateforme électrique haut de gamme propriétaire de GAC Aion. Elle sera équipée des solutions technologiques de DiDi Autonomous Driving et du moteur de DiDi pour la conduite autonome de niveau 4. Selon l’entreprise, il est "conçu pour gérer une conduite longue distance dans des conditions de circulation urbaine complexes". Les véhicules produits seront ensuite exploités par le réseau de mobilité partagée de Didi.
La conduite autonome reste un pari de longue haleine qui nécessite des années d'investissements lourds et offre peu de perspectives de rentabilité à court terme. Le lancement d’une production de masse serait ainsi un premier grand pas vers la commercialisation.
