Les enchères pour la 5G vont débuter le 29 septembre
Sébastien Soriano, le président de l'Arcep, a annoncé que les enchères pour l'attribution des 11 blocs de 10 MHz disponibles pour la 5G vont débuter le 29 septembre. Bouygues, Free, Orange et SFR vont pouvoir s'affronter pour obtenir ces blocs tandis qu'en parallèle certains d'entre eux luttent contre un décret qualifié d'anti-Huawei.
Alors qu'elles devaient se tenir en avril dernier, les enchères pour la 5G vont finalement débuter le 29 septembre. Reportées en raison de la pandémie de Covid-19, celles-ci auront bien lieu, a confirmé Sébastien Soriano, président de l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep), lundi 7 septembre sur franceinfo.
11 blocs de 10 MHz
"Elles commenceront le 29 septembre et elles dureront le temps que les différents opérateurs concourent et augmentent les prix pour avoir une quantité de fréquences plus ou moins importante", a expliqué Sébastien Soriano. Ces enchères concernent l’attribution des 11 blocs de 10 MHz encore disponibles dans la bande de 3,4 à 3,8 GHz. Une seconde enchère, pour le positionnement des fréquences des lauréats dans la bande devrait avoir lieu en octobre.
Pour rappel : Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile ont chacun obtenu, contre des engagements et un prix fixe de 350 millions d'euros, un bloc de 50 MHz lors de la première phase d'attribution des fréquences. Ces quatre opérateurs vont donc s'affronter fin septembre pour obtenir une partie des 11 blocs restants.
Bouygues Telecom attaque le décret anti-Huawei
Bouygues Telecom, qui avait demandé à ce que ces enchères aient lieu plus tard, a déposé un nouveau recours devant le Conseil d'Etat contre un décret qualifié de "loi anti-Huawei". Celui-ci vise, à terme, à bannir les équipements Huawei du réseau 5G français en obligeant les opérateurs télécoms à obtenir l'autorisation de l'Anssi pour les déployer.
Bouygues a d'ailleurs annoncé qu'il va retirer progressivement 3000 antennes relais pour la téléphonie mobile fabriquées par le géant chinois et implantées dans des zones denses en France d'ici à 2028. Si son concurrent SFR utilise aussi des équipements Huawei, Free, quant à lui, dénonce "une rupture d'égalité" puisqu'il n'a pas été autorisé à avoir recours à l'entreprise chinoise.
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