
Que ce soit pour les fustiger ou les flatter, les acteurs du monde de la finance n’ont que ce mot à bouche : Fintech. Petites mais en pointe des tendances technologiques, ces start-up bousculent aujourd’hui institutions financières et établissements bancaires. Elles innovent dans les domaines aussi variés que le paiement, les dépôts et prêts, les levées de fonds, la gestion des investissements ou encore le provisionnement du marché.
"Les Fintech bouleversent le cœur des services financiers. D'ici 5 ans, les montants investis dans le secteur pourraient dépasser les 150 milliards de dollars. Le potentiel est par ailleurs grandissant en France où en l'espace d'un an, France Fintech a réussi à fédérer les 60 plus belles Fintech françaises", a déclaré Cédric Teissier, vice président de France Fintech, dans une étude publiée par Deloitte.
Les Fintech souffrent des lacunes des Français
En France, la filière des Fintechs est en pleine croissance. Le hic ? Les Français n’ont pas vraiment eu vent de cette tendance, qui agite la finance. C’est du moins ce que montre l’enquête de Deloitte "La Fintech française, une filière d’excellence". Parmi les dix services portés par les Fintechs sélectionnées par le cabinet d’audit, l’agrégation de comptes apparait comme le service le plus utilisé par les Français alors qu’il ne compte que 9% d’utilisateurs. Les services relatifs à l’épargne et aux objets connectés, suscitent peu d’engouement, étant utilisés par 4 à 6% des Français seulement. Quant aux produits testés, seul un tiers des personnes interrogées déclarent les connaître.
(source : Deloitte)
En revanche, une fois les différentes innovations expliquées, ils sont 18% à se laisser convaincre par la technologie suscitant au début le moins d’intérêt : le paiement via les réseaux sociaux ; alors que les produits les plus plébiscités, - assurances connectées et agrégateurs de comptes -, attireraient jusqu’à 45% des Français. Les sondages ont parlé, pour séduire les Fintechs doivent éduquer.
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