
L’Usine Nouvelle - Pourquoi avez-vous choisi de lancer ce think tank ? Avez-vous des collaborateurs pour ce projet ?
Anne-Sophie Bordry- L'objectif est de structurer et d'accompagner le secteur d'activité du numérique pour en faire un levier de croissance pour les start up françaises. C’est un secteur très prometteur : de la génération du web social aux objets connectés, puis des objets connectés aux villes connectées il n'y a qu'un pas. Les objets connectés et intelligents sont un marché émergent.
Plusieurs personnes m'accompagnent pour le lancement de ce think tank, il y a d’abord deux entrepreneurs, Thomas Kerting, président d’Air Sûr et d’Aircology et Stéphane Pinatton, conseiller en stratégie web. Nous travaillons également avec Alex Bayen de la Berkeley University de Californie qui est en charge de toutes les questions autour de la réflexion scientifique.
Quelle sera la priorité de "Objets connectés et intelligents France" ?
Nous sommes un jeune think tank mais notre priorité est de labelliser les objets connectés et d'expliquer au plus grand nombre en quoi cela consiste et comment cela fonctionne. Nous avons identifié un véritable créneau, c’est un marché d’avenir.
Et, en même temps, beaucoup de questions émergent. Il y a l’interrogation autour de l’efficacité économique et du nouveau service mais aussi la question du respect de la vie privée.
Où sont tous ces objets connectés et intelligents ?
On trouve des objets connectés dans la maison, et différents secteurs. Leur utilisation pourra, par exemple, être optimisée dans le domaine de l'e-santé. De nouveaux objets connectés apparaissent tous les jours, d’autres le deviennent, aujourd'hui ils sont partout. Nous nous posons la question de savoir comment l’humain doit rester au cœur des objets connectés tout en abordant la problématique de la vie privée.
Avez-vous déjà été contacté par des start-up qui souhaitent vous rejoindre dans votre réflexion ?
Oui, nous venons de nous lancer mais nous travaillons déjà avec quelques start-up dont Tetramos et TecBak.
Propos recueillis par Wassinia Zirar
Réagir