Les robotaxis d'Uber, déclarés indésirables à San Francisco, émigrent en Arizona
[ACTUALISE] Le lancement commercial à petite échelle de premiers VTC autonomes d'Uber à San Francisco est un échec : plusieurs incidents ont été constatés et les autorités ont ordonné au géant américain d'interrompre l'expérience car il n'avait pas demandé de permis.
Sylvain Arnulf
Mis à jour
28 décembre 2016
Actualisation du 28 décembre : Après avoir annoncé la fin du test à San Francisco, Uber a décidé le 23 décembre d'expédier ses seize Volvo autonomes vers l'Arizona, où les essais se poursuivront. La législation locale est plus favorable aux expérimentations de véhicules autonomes : aucun permis n'est nécessaire.
Mauvaise journée pour Uber. Alors qu'en France une partie des chauffeurs sont en grève pour réclamer une meilleure rémunération, la société a dû interrompre l'exploitation commerciale de ses premiers robotaxis à San Francisco, aux Etats-Unis. La firme avait communiqué sur ce lancement avec une vidéo, qui s'avérait a priori un joli coup de com'.
Mais c'est une autre vidéo qui fait le buzz : celle d'un conducteur de San Francisco voyant une Volvo autonome d'Uber griller ostensiblement un feu rouge. Des témoignages similaires sont apparus sur les réseaux sociaux quelques heures après l'arrivée des robotaxis dans les rues de Californie.
Ferme rappel à l'ordre des autorités
Des incidents sans conséquences, plutôt normaux en phase de tests, d'autant plus qu'un conducteur humain est présent dans chaque véhicule pour reprendre le contrôle en cas de problème. C'est aussi le cas à Pittsburgh, l'autre ville où Uber a incorporé des véhicules autonomes à sa flotte. Mais contrairement à la capitale de la Pennsylvanie, le service de VTC n'a pas obtenu d'autorisation officielle pour faire rouler ses "robocabs". Il avait d'ailleurs anticipé ce "léger" problème en expliquant sur son blog officiel qu'il considérait ne pas avoir besoin d'un tel permis, et que lui faire barrage signifierait ralentir l'innovation. Les autorités ne l'entendent pas de cette oreille, d'autant plus après les premières fautes de conduite des Volvo autonomes. Le département des transports californien a adressé un rappel à l'ordre à Uber, le sommant de cesser immédiatement l'exploitation de véhicules autonomes sous peine de poursuites.
Les robotaxis d'Uber, déclarés indésirables à San Francisco, émigrent en Arizona
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