Londres répond à l'appel de la French Tech
Ce 14 avril, Axelle Lemaire et Emmanuel Macron sont à Londres pour y inaugurer un nouveau French Tech Hub.
Les expatriés français de l'écosystème tech vont s'unir pour devenir les alliés de leurs compatriotes qui souhaitent tenter l'aventure entrepreneuriale dans la capitale anglaise.
Emmanuel Macron et Axelle Lemaire continuent leur French Tech Hub Tour mondial. Après s'être rendus, pèle mêle, à Abidjan, Tel Aviv, New York, le ministre de l'Economie et la secrétaire d'Etat au numérique font escale à Londres ce 14 avril. Ils lanceront officiellement la nouvelle ambassade de la French Tech dont la création avait été annoncée fin janvier.
30 ambassadeurs et 17 VC partenaires
Comme toujours, ce sont des entrepreneurs tricolores installés sur place qui ont porté la candidature de la ville. Albin Serviant, PDG d'Easyroomate (une place de marché spécialisée dans la colocation) s'est entouré d'une trentaine d'ambassadeurs qui ont monté leur start-up à Londres ou y travaillent chez des géants du numérique, et d'une dizaine d'investisseurs et VC. Premier objectif : cartographier la présence française à Londres pour mieux fédérer les (nombreuses) initiatives existantes.
"L'écosystème français à Londres est déjà très puissant, avec de nombreux clubs et réseaux d'expatriés, comme Frog Valley, French Digital et French Connect, souligne le CEO d'Easyroomate. L'idée, avec un French Tech Hub, est de coordonner tout cela pour être plus efficace". Pour cimenter la communauté, un site internet des outils de communication en ligne sont mis en place, et des actions de networking et de mentoring seront proposées. Objectif : permettre aux Anglais de mieux identifier la French Tech, donner des outils aux start-up françaises installées à Londres pour accélérer et accompagner les porteurs de projets tricolores qui voudraient s'installer dans la capitale anglaise.
5 000 français dans l'écosystème tech londonien
Les bonnes volontés ne manquent pas du côté des Frenchies de Londres. "On a déjà identifié 109 start-up françaises, mais on estime qu'il en existe plus de 450, à des stades différents de maturité", précise Albin Serviant. Avec des pépites comme Made.com, vendeur de meubles en ligne ou Vestiaire Collective, marketplace de vêtements de luxe d'occasion, mais aussi dans la fintech, la spécialité londonienne. La ville compterait environ 5 000 français dans la communauté tech, prêts pour certains à mettre leur enthousiasme et leur créativité au service de leurs compatriotes. L'engagement des entrepreneurs dans la dynamique French Tech est d'ailleurs bénévole, et le hub ne dispose pas pour l'instant de locaux ou de salariés. C'est l'une des questions qui doit être discutée entre les porteurs de projets, ses partenaires (comme l'ambassade, Business France et la "French Chamber", équivalent de la CCI à l'étranger) lors d'une réunion de travail avec Axelle Lemaire, le 15 avril.
Mais plus que les moyens c'est la dynamique qui compte pour le chef de file de la French Tech London. "Il faut reconnaître que la France avait pris du retard en terme de marketing, alors que l'Angleterre avait lancé son programme Tech City, juge l'entrepreneur. La French Tech est un coup de boost bienvenu".
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