Mais au fait qui gagne le mieux : le développeur PHP ou le pro du Python ? Et qu'en est-il du pro du Ruby ?
Le cabinet spécialisé en profil techs Urban LInker publie son étude annuelle des salaires. Dans le code aussi, il y a des vagues qui se traduisent par des évolutions de salaires différenciées. Découvrez quelques-unes de ces évolutions.
Si vous n'avez pas tout compris au titre de cet article, il est hautement probable que vous ne soyez pas un pro du développement informatique (et on ne peut que vous louer d'avoir cliqué sur ce titre par curiosité). En effet, derrière le mot valise de codeurs se trouvent plusieurs dizaines de métiers correspondant à différents langages, différents usages... Et tous ne sont pas autant recherchés, ce qui a un impact loin d'être négligeable sur leurs salaires.
Codeur, un métier très varié
Parler du salaire des codeurs, c'est comme si on parlait du salaire d'un cadre, sans préciser s'il est ou non manager, s'il exerce ses talents dans la finance ou les RH, le marketing ou la logistique. En un mot (composé), c'est un non-sens.
L'étude réalisée pour la septième année par le cabinet Urban Linker, spécialisé dans ce domaine, s'appuie sur les recrutements réellement réalisés durant les six premiers mois de l'année.
Cinq leçons à retenir
Parmi les multiples enseignements, nous en avons retenu cinq:
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pour gagner plus, il vaut mieux travailler à Paris et en région parisienne que dans le reste de la France. L'écart est de 20 à 25 %. Le différentiel du coût de la vie, notamment du loyer, réduit-il ce surplus à zéro ? ;
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les profils d'Administrateurs systèmes sont de moins en moins recherchés et offerts à Paris et en région parisienne. Les start-up possèdent, en effet, une infrastructure cloud ;
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les personnes qui travaillent pour le mobile sont grosso modo payées de la même façon qu'ils travaillent pour le système iOS ou Android en région parisienne. Ce qui fait la différence, c'est l'ancienneté dans le métier. A noter, en termes d'évolution, le salaire des développeurs iOS croît moins vite que celui de leur alter ego sur Android. Pour le dire autrement, s'ils sont au même niveau, c'est parce que les "Androids" rattrappent les "iOS" ;
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les pros du Ruby restent toujours très recherchés et comme ils sont rares, les start-up franciliennes recourent à des jeunes diplômés qu'elles forment à ce langage, et les paient un peu moins. En un an, la rémunération moyenne d'un junior a reculé de 3,8 %. Une fois les preuves faites, le pro du Ruby voit son salaire augmenter sensiblement en un an ;
- les spécialistes du Python sont aussi très demandés, en raison notamment de la polyvalence de ce langage qui sert aussi bien pour créer des applications web que pour gérer des datas, estime Urban Linker. Toutefois, le cabinet estime que ce second usage a progressé. Or, il recourt plutôt à des profils issus d'écoles d'ingénieurs, d'où une hausse des rémunérations sur les profils juniors et confirmés de 2 à 4 ans).
En savoir plus
- l'étude de salaires des métiers tech à Paris et Ile-De-France
- l'étude de salaires des métiers tech en régions
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