Mark Zuckerberg se justifie devant les actionnaires de Facebook
Le directeur général de Facebook a été confronté à un déluge de questions, mardi 11 juin, sur les mauvaises performances du titre lors de la première assemblée générale du numéro un mondial des réseaux sociaux depuis son entrée en Bourse difficile en mai 2012.
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Mis à jour
12 juin 2013
En réponse à ces questions, Mark Zuckerberg s'est déclaré convaincu que Facebook était sur la voie d'une réussite durable, malgré ses performances boursières décevantes. L'action a chuté de 37% sur le Nasdaq depuis sa mise sur le marché à 38 dollars.
Rien ne "m'amène à penser que la stratégie est mauvaise ou que ce que nous créons est sans valeur", a déclaré le co-fondateur de Facebook, âgé de 29 ans, devant les actionnaires réunis dans un hôtel de Millbrae, en Californie.
Facebook, avec environ 1,1 milliard d'utilisateurs dans le monde, a été la première société américaine à entrer en Bourse avec une valorisation de plus de 100 milliards de dollars. Mais depuis son premier jour de cotation, le titre ne s'est jamais traité au-dessus de son niveau d'introduction.
La société s'est empressée de traiter l'un des problèmes majeurs qui pesaient sur le titre en développant des publicités mobiles plus adaptées aux petits écrans de smartphones, de plus en plus utilisés par les jeunes pour accéder à ses services.
La publicité sur les téléphones mobiles et les tablettes représente 30% du chiffre d'affaires de Facebook, mais la croissance des revenus publicitaires reste nettement inférieure à celle d'il y a deux ans.
Plus de "j'aime" et de commentaires
Mark Zuckerberg a noté que le nombre des "j'aime" et les commentaires des utilisateurs "ont augmenté d'environ 50% par personne" au cours de l'année qui vient de s'écouler.
Il a également confirmé que Facebook n'accordait pas à l'Agence nationale de sécurité (NSA) un accès direct à ses serveurs, ni aux données de ses utilisateurs.
Sur la base de documents fournis par Edward Snowden, ex-assistant technique de la NSA, le Guardian et le Washington Post ont révélé la semaine dernière l'existence d'un vaste programme de surveillance des communications téléphoniques et via internet aux Etats-Unis.
"Personne ne nous a jamais demandé de faire quoique ce soit qui ressemble à ce qui a été rapporté", a dit Mark Zuckerberg.
L'action Facebook a terminé en baisse de 1,2% à 24,03 dollars mardi sur le Nasdaq, dans un marché baissier.
(Reuters, par Alexei Oreskovic, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)
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