Martin Bouygues promet la pérennité des emplois s'il rachète SFR
Dans une interview aux Echos publiée le 7 mars, le PDG du groupe Bouygues expose les raisons du bien-fondé de son offre à Vivendi pour racheter l'opérateur télécoms SFR. Il se dit prêt à assumer des contreparties, comme l'absence de plan social.
"Nous ne ferons pas de plan de licenciement ; nous ne ferons pas de plan de départs volontaires". Le patron du conglomérat industriel français Bouygues (Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, TF1, Bouygues Telecom...) martèle ses engagements dans une interview aux Echos le 7 mars.
Martin Bouygues le sait, son groupe ne fait pas figure de favori dans le rachat de SFR à sa maison mère Vivendi. L'offre du câblo-opérateur Numericable est mieux placée, notamment au regard des épineuses problématiques de concurrence.
Mais l'industriel continue d'y croire : "Nous sommes aujourd’hui convaincus que l’Autorité de la concurrence, qui aura à se prononcer, peut à la fois autoriser cette opération et grâce à elle recréer une concurrence par les infrastructures normales sur le marché français. Evidemment en imposant des contreparties. Nous le comprenons".
A propos d'une éventuelle fusion de Bouygues Telecom avec le quatrième opérateur Free (groupe Iliad), Martin Bouygues dit ne pas l'avoir envisagée. "Nous avons déjà un partenariat avec les équipes de SFR. Nous avons appris à nous connaître et nous partageons une vision commune sur la manière de faire notre métier", assure-t-il.
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