
A ce niveau de plébiscite, c’est un hold up. L’étude mondiale d’Universum sur les entreprises les plus attractives auprès des étudiants confirme la prédominance de Google. Ironiquement, au passage, elle confirme que le changement de nom du géant californien devenu Alphabet il y a un peu plus d’un an est un sacré échec. Dans l’esprit du grand public, et des étudiants, la firme de Mountain View reste associé à son produit le plus connu : le moteur de recherche.
Globalement l'industrie devance le numérique
Résultat : aussi bien les élèves d’écoles d’ingénieurs que de commerce veulent travailler chez Google, qui arrive en première place du classement. Chez les ingénieurs, elle est suivie par Microsoft et Apple, Ibm arrivant en cinquième position. BMW est le seul industriel qui réussit à se placer dans le Top 5, à la 4e place
Chez les diplômés d’école de commerce, la prédominance du secteur de la high tech est un peu moins fort au bénéfice de l’audit : EY se place derrière Google et Apple. Aux quatrième et cinquième places, le monde merveilleux de la finance reste attrayant avec Goldman Sachs ou PWC. En outre, il faut se méfier du biais qu’introduit la révélation du Top 5.
Sur l’ensemble du classement, le secteur préféré des élèves ingénieurs à travers le monde est l’ingénierie et le "manufacturing", dont le pouvoir d’attraction baisse relativement entre 2015 et 2016, puisqu’il passe de 27 à 25 %. Symétriquement le secteur du logiciel et de l’informatique progresse passant de 17 à 19 %.
A part le luxe, les entreprises françaises sont ignorées
Sur les 50 entreprises préférées des jeunes étudiants en école de commerce, on trouve deux groupes français : L’Oréal, classé 9e (11e il y a un an) et LVMH 28e (34e en 2015). En revanche, en dépit de la présence de nombreux constructeurs automobiles européens, les français sont absents du Top 50.
C’est la même chose pour les ingénieurs, les constructeurs français sont absents, mais on trouve Airbus Group à la 50e place. L’Oréal Group étant classé 16e.
L’étude d’Universum révèle aussi les moteurs des uns et des autres. Ainsi, les jeunes ingénieurs plébiscitent l’innovation, les perspectives de rémunération et un environnement de travail créatif et dynamique. Plus prosaïques, les étudiants de business schools préfèrent le potentiel de rémunération, les possibilités de développement personnel et de formation, et l’existence de leaders aptes à les développer.
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