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Microsoft et des éditeurs ne veulent pas d'un accord UE-Google
L'accord antitrust que la Commission européenne et Google doivent passer est "catastrophique" et ne servira qu'à renforcer la domination de ce dernier dans la recherche en ligne, estiment Microsoft et des éditeurs européens.
Avec
Mis à jour
05 septembre 2014
Pour Microsoft et les éditeurs, l'accord antitrust que la Commission européenne et Google doivent passer est "catastrophique". Le commissaire européen à la Concurrence Joaquin Almunia a passé un accord provisoire avec Google en février et dispose de deux mois environ pour rendre une décision définitive avant de quitter ses fonctions. Il a déclaré à 18 plaignants qu'il comptait rejeter leurs griefs et il examine à présent leurs réponses.
Le dossier est devenu épineux et des sources disent qu'un tiers des collègues d'Almunia au sein de la Commission sont opposés à l'accord. Des sources avaient déclaré à Reuters que l'Union européenne pourrait classer le dossier et en ouvrir un autre sur le système d'exploitation mobile Android de Google.
la commission n'a aucune preuve
Shivaun Raff, qui dirige le comparateur de prix en ligne britannique Foundem, explique que la CE n'a aucune preuve que la proposition de Google de laisser trois concurrents exposer leur logo et des liens dans une fenêtre et d'autoriser les fournisseurs de contenus à décider quels éléments Google peut utiliser pour ses propres services résolve les problèmes de concurrence.
"(Les propositions de Google) ne sont pas une solution; c'est une escalade catastrophique de l'abus", a dit Raff lors d'une conférence de presse. Jean-Yves Art, spécialiste du droit de la concurrence de Microsoft, dit que le géant des logiciels est particulièrement préoccupé par les obligations contractuelles imposées par Google aux annonceurs, qui rendent compliqué leur transfert vers d' autres plates-formes en ligne.
Il y a encore des restrictions
"Les propositions ne tempèrent ni n'éliminent toutes les restrictions que nos concurrents et nous-mêmes observons. Il y a encore des restrictions qui les empêchent de proposer l'interopérabilité", a-t-il dit lors de la conférence de presse. Des représentants d'éditeurs de presse européens, du voyagiste en ligne Expedia et plusieurs plaignants d'Allemagne et de Grande-Bretagne étaient également présents à cette conférence.
Antoine Colombani, porte-parole d'Almunia, s'est refusé à tout commentaire. Al Vernay, porte-parole de Google, n'a pas répondu aux sollicitations dans l'immédiat.
Avec Reuters
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