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Microsoft veut sa part du gâteau blockchain
Microsoft veut proposer un bouquet de services cloud basés sur la blockchain aux entreprises.
Pour développer ces solutions, regroupées sous le nom Azure Blockchain as a Service, le groupe a annoncé des partenariats avec quatre start-up spécialisées.
Mais le géant de Redmond n'est pas le seul à vouloir se positionner sur ce terrain, qui pourrait devenir un marché important pour les éditeurs de logiciels.
Lélia de Matharel
BitPay, LibraTax, EmerCoin et Manifold Technology. Ces quatre start-up vont venir épauler Microsoft dans le développement de sa plate-forme Azure Blockchain as a Service (BaaS), a annoncé l'éditeur début janvier. Le groupe travaille sur ce projet depuis la conférence DEVCON1 de novembre 2015. Il compte commercialiser courant 2016 auprès des professionnels (notamment les banques) cet ensemble de services cloud prêts à l'emploi, basés sur la blockchain, techno à partir de laquelle est construit le bitcoin.
Ces solutions feront partie du bouquet de services cloud proposé par la multinationale aux entreprises, réunis sous la marque Azure. Microsoft espère ainsi attirer de nouveaux clients dans son giron, à l'heure où il doit faire face à des concurrents acharnés emmenés par Amazon sur le marché des pros.
IBM et Intel veulent participer à la fête
Azure BaaS pourrait attirer de vieux dinosaures de la finance, qui prennent conscience depuis quelques mois de l'impact que pourrait avoir la blockchain sur leur organisation interne. Selon un rapport de juin 2015, cosigné par la banque d'innovation espagnole Santander, elle permettrait de réduire les coûts d'infrastructure du secteur de 20 milliards de dollars par an au total, pour peu que ses acteurs acceptent une remise à plat de leurs technologies.
Mais Microsoft n'est pas seul dans la course : d'autres acteurs veulent proposer des solutions faciles à implémenter exploitant le potentiel de la blockchain aux institutions financières, mais aussi aux autres acteurs de l'économie qui pourraient être intéressés par cette techno. IBM est à l'origine de la création en décembre 2015 du Open Ledger Project. Cette structure, encadrée par la fondation Linux, est soutenue par Intel, la banque américaine JP Morgan mais aussi le London Stock Exchange (Bourse de Londres).
Aller chercher des spécialistes dans des start-up
Pour ne pas se laisser distancer, Microsoft est allé chercher les compétences de spécialistes de cette technologie naissante où elles se trouvent : dans les start-up. Les quatre jeunes pousses avec lesquelles il vient de signer un partenariat en sont la preuve.
A commencer par BitPay, l'une des plus grosses entreprises de gestion des paiements en bitcoin, qui traitait un million de dollars de transactions par jour en 2014. Depuis sa création à Atlanta en 2011, elle a collecté 32 millions de dollars de fonds, notamment auprès de Richard Branson, patron de Virgin.
Microsoft compte aussi sur l'équipe d'EmerCoin. Elle a lancé en décembre 2013 une crypto monnaie basée sur la blockchain, différente du bitcoin. LibraTax participe également au projet Azure BaaS. La jeune pousse, fondée en 2014 à San Francisco enregistre via son logiciel l'ensemble des transactions réalisées en bitcoin et calcule les taxes que doivent payer les utilisateurs de la devise virtuelle.
La quatrième roue du nouveau carrosse de Microsoft est Manifold Technology. Cette jeune pousse de Menlo Park développe des logiciels basés sur la blockchain pour les institutions financières qui veulent gérer facilement leurs actifs liquides et analyser leurs transactions en temps réel. Le groupe, qui était déjà associé à plusieurs entreprises, a indiqué que de nouveaux partenariats allaient suivre dans les prochaines semaines.
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