
Le French bashing n'atteint pas les start-up de la French Tech : après Qovisio (opérateur télécom de l'Internet des objets), Snips (intelligence artificielle), ou encore Sketchfab (impression 3D) au mois de juin, c'est au tour de Mirakl de boucler une levée de fonds de 20 millions de dollars. Cette jeune pousse web, née en 2011, accompagne les commerçants dans la construction de leur market place en ligne. Cette opération, annoncée le 22 juillet, valorise Mirakl à environ 100 millions de dollars.
Les distributeurs, pures players et autres détaillants qui ouvrent un de ces sites de e-commerce y proposent aux internautes leur propre gamme de produits, mais pas seulement. Ils peuvent s'ouvrir à des commerçants tiers, qui viennent vendre leurs articles sur la place de marché en échange d'une commission, comme le fait par exemple le géant de la vente en ligne chinois Alibaba.
être plus visible sur Google
Cela permet au propriétaire du site d'étendre la gamme de produits disponibles sur son site, d'être plus visible sur Google, et d'empocher un pourcentage des ventes des commerçants tiers sans avoir à gérer la logistique.
Galeries Lafayette, Darty, le e-commerçant Menlook… De nombreuses entreprises passent par Mirakl pour construire leur market place. Entre 2013 et 2014, la start-up affirme avoir connu une croissance de plus de 200%. Elle a signé avec 22 nouveaux clients en 2015.
La société Mirakl est déjà présente à l'international : elle a ouvert un bureau à Londres et un à Boston en 2014. Elle y gère ses clients internationaux, comme le spécialiste la vente de matériel électronique grand public Best Buy (Etats-Unis). Cette levée de fonds devrait lui permettre d'accélérer sa croissance sur le marché américain. Mirakl veut également investir en R&D et recruter de nouveaux développeurs et commerciaux. D’ici moins d’un an, les effectifs de la jeune pousse auront doublé, passant de 50 à 100 salariés.
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