
Le spécialiste de la conduite autonome Mobileye et le loueur Sixt unissent leurs forces. La filiale d'Intel annonce mardi 7 septembre 2021, à l'occasion du salon IAA Mobility, une collaboration avec Sixt afin de déployer un service de robot taxi dans les rues de Munich en 2022.
Un déploiement progressif
Ce service sera accessible sur les applications de Moovit, rachetée par Intel en mai 2020, et de Sixt. Concrètement, les robots taxis vont être intégrés à l'offre de véhicule à la demande avec chauffeur déjà proposée par Sixt sur son application.
Dans un premier temps, Mobileye veut réaliser des tests à Munich début 2022. Puis, la flotte de véhicules pourra progressivement être utilisée dans le cadre d'un service commercial après réception des approbations réglementaires nécessaires. Le déploiement d'un tel service est rendu possible par des changements législatifs récents autorisant le déploiement de véhicules autonomes en Allemagne dans un cadre précis.
Mobileye accélère
La filiale d'Intel assure que c'est une grande première pour elle : pour la première fois, elle annonce publiquement que des véhicules autonomes embarquant sa technologie seront utilisés dans le cadre d'un service commercial de robots taxis. Mobileye sera propriétaire des véhicules. Sixt, quant à lui, apportera son expertise dans le déploiement, l'entretien et l'exploitation de la flotte.
"Avec des partenaires logistiques et opérationnels solides comme Sixt, Mobileye peut réaliser la promesse de la pleine conduite autonome dans les villes du monde entier", a commenté Amnon Shashua, CEO de Mobileye. Les deux acteurs assurent d'ailleurs que ce partenariat affiche clairement leur ambition visant à déployer à grande échelle des services de véhicules autonomes à la demande en Allemagne et dans le reste de l'Europe au cours de cette décennie.
Mobileye semble accélérer ses déploiements côté conduite autonome ces derniers temps. La filiale d'Intel teste ses véhicules autonomes dans les rues de New York et a annoncé des partenariats pour mener des essais aux Emirats Arabes Unis et en Chine. L'Israélien, avec lequel la RATP assurait que les discussions étaient en stand-by en mars dernier, semble également vouloir déployer des pilotes à Paris, Shanghai et Tokyo.
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