MySam, l'alternative à Uber made in Albi

Dans un contexte de fronde des chauffeurs VTC contre la plateforme de réservation Uber, la start-up tarnaise MySam lance sa nouvelle application. Un atout majeur dans sa manche : une meilleure rémunération des chauffeurs.

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MySam, l'alternative à Uber made in Albi
Pierre Rosi, fondateur et président de MySam.

Après une phase de test concluante, engagée au début du mois d'août 2015, la start-up albigeoise MySam annonce la sortie de la version commerciale de son application pour mars 2017, avec l'ambition de bousculer le géant Uber sur son marché. "Pour cela, il fallait nous démarquer nettement par rapport à nos principaux concurrents", souligne Pierre Rosi, le fondateur de la startup.

Un système de double rémunération pour les chauffeurs

Au cœur du projet de la startup albigeoise : la rémunération des chauffeurs VTC. Pour cela, MySam a mis en place un système de double rémunération. Les chauffeurs sont encouragés à se constituer un fichier personnel de clients. Une fois le nouveau client enregistré dans la base de contacts, le chauffeur à l'origine de la première course percevra une rétro-commission de 3% sur toutes autres courses effectuées par d'autres chauffeurs pour ce client. "Et la commission versée à la plateforme de réservation est de 10% maximum, quand Uber prend 25%", insiste Pierre Rosi.

Le système testé depuis le début du mois d'août 2016 a déjà séduit 905 chauffeurs. De nouveaux chauffeurs s'inscrivent chaque semaine et MySam est déjà en service dans une vingtaine de villes, dont Toulouse, Paris, Lille, Nantes, Bordeaux ou Marseille, mais aussi villes moyennes, dont Albi, Rennes ou Mulhouse. "Nos chauffeurs deviennent nos premiers ambassadeurs, se félicite Pierre Rosi. De leurs côtés, les clients sont également sollicités. Ils sont invités à fidéliser leurs chauffeurs, à les recommander ou à les black-lister".

Cap sur l'international

Après plusieurs mois de tests et de rodage, la nouvelle application dans une version encore améliorée sera lancée officiellement sur le marché au début du mois de mars 2017. "Notre premier objectif est de nous implanter très vite sur tout le territoire national", précise Pierre Rosi. La startup table sur plus de 2 500 chauffeurs d'ici fin 2017, et en parallèle, vise déjà l'international, avec deux cibles prioritaires dès 2018 : la Grande-Bretagne et les USA.

Une première levée de fonds en préparation

Pour accompagner son lancement à grande échelle, muscler ses équipes et poursuivre ses développements informatiques, MySam prépare également une première levée de fonds, de l'ordre d' 1 million d'euros. L'opération pourrait être bouclée avant la fin de l'été 2017.

Créée en janvier 2016, MySam emploie 4 salariés et prévoit de recruter une dizaine de personnes d'ici fin 2017. Deux ingénieurs en informatique devraient rejoindre l'équipe dès le mois de mars. D'ici 3 ans, l'effectif devrait être porté à une vingtaine de salariés, pour un chiffre d'affaires attendu de 3 millions d'euros dès 2018 et de 8,5 millions d'euros pour 2019.

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